Dans la série Le collectionneur, diffusée sur son site Web, l’Institut québécois de la biodiversité du Québec (IQBIO) souligne l’importante contribution de conservation de Jean-Pierre Bourassa, entomologiste et professeur émérite de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Professeur à l’UQTR de 1969 à 2002, Jean-Pierre Bourassa s’est toujours dévoué à la promotion et à la vulgarisation des sciences, ainsi qu’à la mise en valeur du patrimoine écologique. Il faut rappeler qu’il a été le premier directeur général de l’Insectarium de Montréal.
Dans l’article intitulé Le collectionneur du mois de juin, l’IQBIO souligne l’importance du rôle de conservateur joué par le professeur Bourassa. Grâce à lui, le public et la communauté universitaire peuvent compter sur des collections entomologiques et zoologiques sur le campus trifluvien. Entomologiste spécialisé dans les insectes piqueurs, il a contribué à la récolte et à l’identification de quelques milliers de spécimens de ces derniers qui s’ajoutent aux 60 000 de la collection entomologique. Selon la Société des musées du Québec, cette collection serait la deuxième plus grosse collection d’insectes piqueurs au Canada.
En ce qui concerne la collection zoologique, qui comprend plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères naturalisés, elle est composée de quelque 475 spécimens, une grande partie provenant de la collection de l’ancienne Institution des Sourds-Muets de Montréal. Jean-Pierre Bourassa s’en est porté acquéreur pour l’Université au début des années 1980, pour fins de conservation et de référence éventuelle. Depuis, plusieurs spécimens de sauvagine, notamment du fleuve Saint-Laurent et du lac Saint-Pierre, y ont été ajoutés.
Une portion de la collection de l’UQTR sert de matériel pédagogique, mais une grande partie est conservée comme référence scientifique. L’article souligne d’ailleurs que Jean-Pierre Bourassa souhaite que l’UQTR prenne les dispositions adéquates pour en assurer la pérennité.
Nous vous invitons à consulter l’article complet sur le site de l’AQBIO