Des membres du Laboratoire de recherche en criminalistique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se sont distingués, le 5 avril dernier, à l’occasion de la première Conférence des universités canadiennes pour la science judiciaire (UCPSJ), tenue à l’Université de Toronto (Mississauga, Ontario).
Le Prix de la meilleure présentation par affiche (500 $) a été remporté par Catherine Daigle et Jennifer Huynh, étudiantes au baccalauréat en chimie – profil criminalistique à l’UQTR. Ces deux lauréates ont réalisé leur projet sous la supervision de l’auxiliaire de recherche Liv Cadola et du professeur Frank Crispino. Leur affiche avait pour titre State of Knowledge of Transfer Traces at Activity Level : A better Assessment of the Probative Value for Practitioners and Jurists.
De son côté, la chercheuse Liv Cadola a obtenu le Prix de la meilleure présentation orale (500 $) pour un projet supervisé par le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale et intitulé Forensic Profiling of Fake Driver’s Licences : A Collaborative Project.
« La Conférence regroupait sept universités participantes. Ce sont des membres du Laboratoire de recherche en criminalistique de l’UQTR qui ont remporté les deux prix interuniversitaires à l’enjeu », souligne le professeur en criminalistique Frank Crispino, qui figurait parmi les trois conférenciers invités de l’événement.
Plusieurs présentations (orales ou par affiches) ont été effectuées par les représentants de l’UQTR à l’occasion de la Conférence UCPSJ 2019. Différents sujets ont été traités par ces participants : géoforensique, site sécurisé de recherche en thanatologie, profilage visuel des documents de sécurité, datation/géolocalisation d’une photographie, renseignements par les graffitis, mécanismes de transfert des fibres textiles, partenariat université/forces policières, crise des opioïdes, etc.
La Conférence des universités canadiennes pour la science judiciaire
La Conférence UCPSJ a pour but d’encourager les échanges de connaissances en sciences judiciaires entre étudiants, professionnels et chercheurs œuvrant dans ce domaine. Elle promeut la collaboration et le travail interdisciplinaire entre ces différents acteurs, pour l’avancement des sciences judiciaires.