Tali Darsigny : la future chiropraticienne qui vise les Jeux olympiques

Tali pratique l’haltérophilie depuis maintenant 14 ans, encouragée par ses parents, tous deux athlètes dans le même sport. Quand elle n’étudie pas ou qu’elle ne s’entraîne pas à la Machine Rouge, le centre d’haltérophilie de Saint-Hyacinthe, Tali peut aussi se perfectionner à la maison, sous la supervision de son père, qui est aussi son entraîneur.

Les résultats de l’entraînement familial parlent d’eux- même : M. Yvan Darsigny, deux fois participant aux Jeux olympiques (1984 et 1992), apporte à sa fille une réussite après l’autre. Sous sa tutelle, Tali a remporté une médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth, une de bronze aux Championnats du monde junior, tous deux en 2018, ainsi qu’une septième place aux Jeux panaméricains et une 18e position aux Championnats du monde en 2019. Dernièrement, elle a aussi remporté la médaille de bronze à la Coupe du Monde de Rome. Tali affirme avec fierté qu’elle n’a jamais manqué un podium aux Championnats canadiens.

L’étudiante de 22 ans commencera en septembre 2020 sa troisième année au doctorat de premier cycle en chiropratique. Pour bien combiner sa passion avec ses études, elle a décidé, après une première année difficile, d’étirer son parcours. Son cheminement universitaire est donc allongé d’un an, lui permettant de continuer à s’entraîner et participer à des compétitions d’haltérophilie.

C’est d’ailleurs lors de compétitions et d’activités sportives que Tali a commencé à s’intéresser à la chiropratique. À la suite de certaines blessures, elle s’est fait recommander de consulter une chiropraticienne et c’est de là que l’étincelle est apparue. « Lors de ma participation aux Jeux du Commonwealth, j’ai beaucoup discuté avec les thérapeutes sportifs sur place et mon intérêt pour la chiropratique s’est confirmé », affirme l’athlète.

Même si elle aimait beaucoup la chiropratique, lorsque le temps des demandes d’admission universitaires arrive, Tali hésite entre ce domaine et la médecine vétérinaire. C’est lors de la visite des différents campus et de son entrevue de sélection pour le programme de chiropratique que s’est réellement confirmé son choix. « Ce que j’aime à l’UQTR, c’est que c’est un environnement qui est simple, personne n’est hautain et se pense meilleur que les autres, tout le monde a l’air bien ! », commente-t-elle à propos de sa décision. Elle mentionne aussi qu’elle aime Trois-Rivières, car il s’agit pour elle d’un centre urbain qui n’est pas étouffant comme la grosse ville.

Bien évidemment, la pandémie de la Covid-19 a affecté tout le monde. Cependant, du côté de Tali, le confinement a un effet positif sur sa conciliation entre le sport et les études : « Puisqu’une partie de la session d’hiver s’est déroulé à distance, et mes cours étant tous théoriques, j’ai pu retourner dans mon patelin natal et recommencer des entraînements plus réguliers. » La session d’automne se déroulera sensiblement de la même façon pour l’haltérophile, car elle n’aura pas besoin d’être souvent en présentiel pour ses cours.

Cependant, en ce qui concerne les compétitions, le virus empêche toute progression de ce côté. L’objectif de prendre part aux Jeux olympiques est donc mis sur la glace en attendant, ce qui est décevant pour elle, mais elle ne perd pas espoir. Pour l’instant, les moments où elle pourrait se qualifier pour les prochains Jeux olympiques sont entre les mois d’octobre 2020 et d’avril 2021. Du côté des compétitions, rien n’est encore confirmé, pourtant, Tali travaille sans relâche pour mériter une place aux Olympiques, que ce soit à Tokyo en 2021, ou à Paris en 2024.

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