Les images sont colorées et puissantes : elles frappent l’imaginaire de la communauté universitaire en appui à la campagne Prévenir et combattre les violences à caractère sexuel de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Cette campagne, imaginée dans le cadre d’un Picom par une équipe d’étudiantes composée de Mireille Bernier (psychologie), Marie Guiguet Doron (loisir, culture et tourisme) et Elsa Villeneuve (psychologie), démontre avec créativité la volonté de l’UQTR à combattre les violences à caractère sexuel (VACS).
Débordantes d’énergie, d’idées et surtout plus que mobilisées par le sujet, les trois étudiantes se sont rapidement investies dès le tout début dans ce projet, qui était supervisé par Catherine Lemarier-Saulnier, chargée de cours à l’UQTR, et Valérie Larose, mentore et conseillère au Vice-rectorat aux ressources humaines.
Pourquoi cette campagne ?
L’Assemblée nationale du Québec a adopté, le 8 décembre 2017, la Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur (RLRQ, P-22.1). Un comité permanent, une politique et un service de référencement ont vu le jour à l’UQTR à la suite de cette loi. Marie, Elsa et Mireille devaient par la suite imaginer la campagne : publics cibles, stratégie de communication, concept visuel, etc.
Le Picom : pour se dépasser et s’ouvrir à de nouveaux horizons
« Le Picom m’a permis de me dépasser et d’apprendre de nouvelles choses. Étant étudiante en psychologie, je n’avais jamais fait de plan de communication. Cela m’a permis d’élargir mes horizons et de mieux comprendre l’ampleur du travail en lien avec ce domaine. Aussi, c’est un cours différent qui permet d’acquérir des aptitudes et compétences que nous ne pouvons pas développer avec seulement des cours théoriques. Je recommande vivement l’expérience d’un cours PICOM », affirme Elsa Villeneuve, étudiante en psychologie.
D’un point de vue personnel, Mireille Bernier, étudiante en psychologie, renchérit : « Mon implication dans le projet Picom sur les VACS m’a permis de me sentir plus concernée et touchée face à ce problème. Maintenant je me sens plus responsable lorsque j’entends des commentaires déplacés, mais considérés «banals» pour ces personnes, et je suis plus encline maintenant à adopter un comportement préventif et de sensibilisation.
Ensuite le cours m’a permis, le temps d’une session, de goûter à des moments épanouissants à cause de ma collaboration avec une équipe interdisciplinaire à l’intérieur même de l’Université. Collaborer avec différents spécialistes et mettre en commun nos connaissances pour arriver à un but est une activité très enrichissante et peut donner de grands résultats! »
Pour Marie Guiguet Doron, étudiante en loisir, culture et tourisme, « notre interdisciplinarité nous a permis d’utiliser les connaissances et les compétences de chacune d’entre nous, nous étions très complémentaires ».
Pour celle-ci, le Picom a permis d’allier la théorie et la pratique : « Ça permet de sortir des cours théoriques pour aller sur le terrain et appliquer nos connaissances. J’ai beaucoup aimé mon expérience, je pense que le Picom peut apporter quelque chose à tous les étudiants ! »
Visitez le site Ensemble pour un milieu sans violence à caractère sexuel.
Qu’est-ce que l’expérience Picom?
L’expérience Picom c’est concevoir et réaliser, en équipe, un projet qui répond aux besoins d’un organisme. C’est sortir des livres, se sentir utile et surtout, apprendre dans un contexte dynamique où l’étudiant est au cœur du savoir expérientiel. Cette activité pédagogique demande une étroite collaboration entre le milieu partenaire, le milieu académique et les étudiants.
Un Picom est un cours complémentaire de 3 crédits (PIC1002) ou 6 crédits (PIC1001).
Il s’adresse aux étudiants de tous les programmes. Les étudiants et les enseignants peuvent proposer des projets.
Pour plus d’information
Marie-Ève Perron, coordonnatrice des Picom : picom@uqtr.ca