Once in a lifetime : c’est ce que ma professeure écossaise m’a dit lorsque je lui ai raconté le projet que j’avais construit avec le Bureau des relations internationales de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et elle n’aurait pas pu mieux dire. J’ai toujours voulu avoir quelque chose qui me différencierait des autres bacheliers en administration des affaires en sortant de l’université, quelque chose de plus sur mon CV qui me donnerait un avantage rendu sur le marché du travail. J’ai donc décidé de faire une session à l’étranger.
Je me suis lancé dans ce projet qui nécessite tellement de préparation, mais qui vaut la peine au bout de la ligne. J’ai choisi d’aller à la University of the West of Scotland, qui se trouve à Paisley en Écosse. Pourquoi l’Écosse ? Parce que j’ai voulu perfectionner mon anglais, mais le faire en m’immergeant dans un univers complètement anglophone et également, en toute honnêteté, parce que le coût de la vie là-bas est moindre qu’en Angleterre.
De plus, nous avions l’option de faire des cours d’appoint, comme l’anglais des affaires. Ma copine avec qui j’ai fait le voyage a même joué avec l’équipe de volleyball de l’Université.
Cette université écossaise, je crois qu’elle était tout simplement parfaite pour des étudiants réalisant une session à l’étranger. Les classes pratiques étaient très petites et nous avions une relation personnelle avec chacun de nos professeurs. Toutefois, il faut savoir que les méthodes d’enseignements diffèrent totalement de l’UQTR. Par exemple, l’enseignement se fait principalement par la lecture de travaux scientifiques en lien avec le cours.
Cependant, ne vous méprenez pas, l’accent écossais est tout un défi !
Sur le plan social, il y avait majoritairement des étudiants comme moi. Surtout, cette université nous offrait beaucoup d’opportunité, comme des sorties étudiantes pour faire des visites dans plusieurs villes écossaises, comme Invergray où réside le clan Campbell, ou encore St-Andrews où le golf est né.
Étudier en Europe durant quatre mois procure des opportunités qu’un voyage de deux semaines planifiées ne donnera pas. Nous avons traversé l’Angleterre pour visiter les grandes métropoles anglaises, ensuite nous avons navigué sur la mer de Finlande, de Helsinki à Tallinn en Estonie; nous visité l’Europe de l’Est de Prague à Vienne durant le temps de Noël, en arrêtant chez un ami à Bratislava en Slovaquie. Nous avons visité l’Irlande et l’Irlande du Nord avec nos amies allemandes, aussi rencontrées à l’université; nous avons passé sous la manche de Londres à Paris et, surtout, nous avons vu les paysages époustouflants des highlands écossais et de l’Île de Skye. Et tout ça, c’est sans compter toutes les expériences vécues sur le campus et dans la ville de Glasgow, comme des matchs de soccer, et l’Octoberfest avec la communauté allemande. Et j’en passe !
C’est très particulier comme contexte. Souvent, on voyage et on veut manger comme les locaux, faire les mêmes activités qu’eux, on essaie d’expérimenter leur culture. En faisant une session à l’étranger, on devient carrément l’un d’eux.
Je me rappelle être dans un de nos voyages et demander à ma copine : « C’est quelle journée qu’on retourne chez nous ? » en parlant de l’Écosse. J’ai probablement eu une plus grande connexion que la moyenne ; néanmoins, je n’ai pas été jusqu’à porter le kilt. Mais je me suis senti tout comme un Écossais !
Pour un étudiant qui est passionné par l’international, il est impératif de faire une session à l’étranger, parce que comme ma professeure l’a dit, c’est l’expérience d’une vie.