Native de Lac-Beauport à Québec, la Patriote Marie-Laurence Marquis a choisi l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) afin de poursuivre ses études et son développement sportif. Dans ce profil d’étudiante-athlète, découvrez pourquoi la défenseure centrale connaît autant de succès à sa position et les raisons qui l’ont motivée à entamer un baccalauréat en administration des affaires. Pleins feux sur le parcours exceptionnel de cette étudiante-athlète multidisciplinaire.
Selon la revue American Medical Society for Sports Medicine, 88 % des étudiants-athlètes universitaires ont pratiqué plus d’un sport au cours de leur enfance. Marie-Laurence Marquis ne fait pas exception à la règle, elle qui a eu la chance de pratiquer plusieurs disciplines comme le hockey, le basketball, le patinage artistique et le vélo de montagne, pour ne nommer que ceux-là.
Questionnée quant à l’apport de ses expériences sportives diversifiées, Marie-Laurence est catégorique : « C’est sûr que le fait d’avoir joué à différents sports m’aide beaucoup. Le bagage que tu acquiers dans un sport, tu le transportes inévitablement dans l’autre, ce qui facilite l’adaptation. Le patinage artistique, par exemple, m’a permis d’avoir un bon coup de patin et de me distinguer au hockey. Quant au hockey, j’y ai développé l’aspect physique de mon jeu et l’importance d’une bonne communication sur la surface. Et c’est certain qu’être plus rapide sur tes patins que certains garçons te permet de développer ton caractère », lance-t-elle à la blague. « Quant au basketball cela m’a permis d’avoir une bonne anticipation et une compréhension des systèmes de jeux adverses », poursuit-elle.
Ce n’est que vers la fin du secondaire qu’elle a choisi de se commettre à un sport en particulier, le soccer. Sa passion, qui avait pris racine dès l’âge de quatre ans, s’est consolidée au fils des ans grâce entre autres au programme de sport-étude à l’Académie Saint-Louis puis à son passage avec les Élans du Cégep Garneau où elle a remporté deux Championnats canadiens, le moment fort de sa jeune carrière. D’ailleurs, l’actuel #7 garde d’excellents souvenirs de son parcours. « J’ai eu la chance d’avoir des entraîneurs comme Michel Fischer et David Desloges qui ont pris le temps de m’expliquer leur vision du jeu et leurs plans de match. Cela a eu pour effet de me garder motivée tout en améliorant de nombreux aspects de mon jeu. Ces qualités d’entraîneurs, je les retrouve ici avec Durnick Jean et Marie-Ève Nault et c’est ce qui m’a convaincue de rejoindre l’équipe à Trois-Rivières », souligne Marie-Laurence qui en est à sa deuxième année avec les Patriotes.
Inévitablement, la somme de ces expériences l’a amenée à connaître du succès dans l’uniforme des Pats. « Marie-Laurence est le prototype parfait pour la position de défenseure centrale. Elle est physiquement très engagée, elle anticipe le jeu et elle a du leadership. Sur le terrain, ce n’est pas la plus loquace ou la plus grande des joueuses, mais elle joue gros, elle protège ses coéquipières et laisse parler ses actions. Son flair et ses habiletés physiques lui permettent d’être très efficace pour contrer les attaques, contrôler le ballon et le remettre dans les pieds de nos attaquantes. En dehors du terrain, elle représente à merveille les valeurs du programme et son passé de sportive font en sorte que c’est naturel pour elle de se maintenir en excellente condition physique », commente Durnick Jean, entraîneur-chef de la formation féminine de soccer.
De l’ambition sur les bancs d’école comme sur le terrain
Après avoir étudié un an en sciences infirmières, Marie-Laurence a réorienté ses études vers le monde des finances, domaine dans lequel son père travaille actuellement. « J’ai été en mesure d’en apprendre plus sur ce qu’il faisait au quotidien et je crois être en mesure de m’épanouir dans ce domaine. J’espère que mon baccalauréat en administration des affaires profil finances me permettra de décrocher un travail et finalement, des opportunités de voyager tout en travaillant », enchérit Marie-Laurence.
Déjà à sa première année au baccalauréat, elle n’écarte pas la possibilité de s’inscrire à la maîtrise. La qualité de vie à Trois-Rivières, l’ambiance qui règne au sein de son équipe, les atouts du campus de l’UQTR contribuent à son désir de vouloir passer plus de temps ici.
Questions en rafale
Joueurs de soccer préférés : David Beckham, pour son jeu évidemment et Marie-Ève Nault
Superstition d’avant-match : Pas de superstition, mais je suis une des dernières habillées!
Après le match, t’es plus Gatorade ou bière : Je n’aime pas la bière et le Gatorade c’est trop sucré. Je ne dis pas non à une soirée entre amies pour célébrer par contre!
Dans le vestiaire, qui est le farceur et le compétitif : Alix Claverin et Andréanne «Tiger» Thériault
Habitudes alimentaires d’avant-match : Pas vraiment. Je dirais de l’eau et encore de l’eau!