Le chemin des arts est une invitation à découvrir ou redécouvrir le campus principal de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Immenses points de repères intégrés à l’architecture des pavillons ou scènes colorées sur les murs des bureaux et les aires communes, ces œuvres ont assurément une histoire à raconter.
Elles font partie de la Collection des œuvres d’art de l’UQTR, qui compte près de 400 pièces réalisées par des étudiants-artistes et des professionnels en arts. Elles sont toutes associées à des jalons de la jeune histoire de l’UQTR, créée le 19 mars 1969.
Une petite promenade
Débutons en faisant une promenade à l’extérieur des pavillons du campus trifluvien. Point de départ : avenue Gilles-Boulet, face au pavillon Albert-Tessier. Structure métallique imposante formée de deux cubes, Le Couple, se dresse à la porte principale de l’UQTR. Elle a été réalisée en 1978 par feu Pierre Landry, un artiste qui a notamment enseigné au Département des arts pendant près de 30 ans. Résumant sa démarche artistique, il a donné cette description à sa sculpture : « La perfection, le savoir, l’esthétique, l’égalité des chances et l’enrichissement tant intellectuel qu’affectif pour les hommes, comme pour les femmes. »
À quelques mètres de cette sculpture phare de l’UQTR, se trouve le buste du recteur-fondateur, Gilles Boulet. Cette pièce en bronze et granite a été érigée sur la place qui porte son nom. Il s’agit de l’œuvre de Roger Gaudreau, sculpteur et chargé de cours en arts à l’UQTR.
La Collection des œuvres d’art de l’UQTR a débuté en 1975 sous l’égide du recteur-fondateur de l’UQTR, feu Gilles Boulet (1926-1997). Il souhaitait ainsi mettre en valeur le talent des étudiants finissants et professeurs en arts.
Piedalier
Poursuivons la promenade le long du pavillon Albert-Tessier, direction ouest. À votre droite, ce sera impossible de manquer Piedalier, une grande sculpture en aluminium. L’œuvre a été réalisée en 2005 par le sculpteur Gilles Girard et inaugurée en même temps que la Clinique podiatrique. Piedalier est issue de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (appelée 1 %). En l’observant bien, on devine la courbure de la voûte plantaire. La manivelle et le ruban qui s’apparente à une pellicule cinématographique sont là pour rappeler la mémoire de Monseigneur Albert Tessier (1895-1976), à qui l’on doit la réalisation de plus de 70 films qui ont marqué le développement du cinéma au Canada.
De longues tiges d’acier
En remontant le trottoir en bordure du pavillon Chiropratique, impossible de manquer les longues tiges d’acier. Il s’agit de l’œuvre du sculpteur Jean-Pierre Morin. L’étalement de deux longues poutres courbées, et disposées sur des plateformes de béton, offrent un espace supplémentaire où on peut profiter des chauds rayons du soleil ou de l’ombre durant la canicule. Source est également issue du programme d’intégration à l’architecture en lien avec la construction du pavillon de la Chiropratique et son inauguration en septembre 1995.
La Galerie R3
Tout juste au bout du stationnement P5 se trouve le pavillon Benjamin-Sulte. C’est le pavillon destiné à l’enseignement des arts plastiques et numériques. Tout près de l’entrée principale (coin nord-ouest) on peut observer une sculpture circulaire incrustée dans le mur de briques. Il s’agit de l’œuvre En orbite. Elle a été réalisée par Marquis Poulin. C’est un bel ouvrage en aluminium et en verre. L’œuvre d’art a été acquise en 1998 par la Collection.
Le pavillon Benjamin-Sulte abrite également la Galerie d’art R3. On célèbre d’ailleurs cette année le 20e anniversaire de ce lieu de diffusion culturelle. Il faut y faire un arrêt!
Juste au bout du jardin
Une fois la visite de la Galerie R3 complétée, les marcheurs sont invités à traverser le jardin qui borde le pavillon Pierre-Boucher. Tout près de l’entrée se trouve Le U de … une sculpture en acier inoxydable qui a été réalisée par Akiko Sasaki, chargée de cours au Département de philosophie et des arts de l’UQTR. Akiko a réalisé cette œuvre à l’occasion du 40e anniversaire de l’établissement trifluvien en 2009. La sculpture, qui originalement était placée dans le parc, a été récemment déplacée tout près de l’entrée du pavillon. Durant les belles journées d’été ou d’automne, son socle en béton offre un endroit parfait pour relaxer, discuter entre amis ou, pourquoi pas, philosopher sur Le U de…