Étudiante à la maîtrise en chimie à l’UQTR, Mylène Falardeau s’est vu octroyer récemment la prestigieuse bourse Georgette-LeMoyne de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités (FCFDU). Cette distinction, remise à une seule lauréate par année, souligne l’excellence des réalisations d’une étudiante de cycles supérieurs d’une université canadienne, effectuant ses études en français.
Une chercheuse prolifique
Mylène Falardeau est diplômée de la quatrième cohorte du baccalauréat en chimie – profil criminalistique de l’UQTR. Tout au long de ses études au baccalauréat, elle s’est impliquée dans plusieurs projets de recherche, autant dans la partie expérimentale que dans la rédaction de publications scientifiques. Elle s’est intéressée tout particulièrement aux explosifs, aux microtraces chimiques et aux résidus de tir.
Maintenant étudiante à la maîtrise, Mylène Falardeau travaille à développer des méthodes de détection et d’interprétation des traces liées à l’utilisation d’armes à feu imprimées en 3D. De plus en plus utilisées, ces armes causent un problème considérable lors des enquêtes criminelles, car elles ne laissent pas de traces balistiques « conventionnelles ». Il faut donc s’intéresser aux autres types de traces qu’elles laissent, telles que les traces chimiques provenant des polymères utilisés pour l’impression 3D.
Les travaux de Mylène sont réalisés sous la supervision des professeurs Benoit Daoust et Cyril Muehlethaler du Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, en collaboration avec la division balistique du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal. L’étudiante fait également partie de l’équipe du Laboratoire de recherche en criminalistique (LRC) de l’UQTR.
Notons qu’en 2020, Mylène Falardeau a été l’instigatrice d’un concours d’affiches scientifiques virtuel pour les étudiants du LRC, afin de leur permettre de présenter leurs travaux de recherche malgré la pandémie. Cette initiative a suscité de semblables activités dans d’autres départements de l’UQTR.
La bourse Georgette-LeMoyne
D’une valeur de 5 000 $, la bourse Georgette-Lemoyne de la FCFDU a été instituée en l’honneur de l’une des premières Canadiennes françaises à avoir obtenu un diplôme universitaire. Georgette Lemoyne (1884-1975) a consacré sa vie à encourager les femmes à faire des études et à exercer une activité professionnelle.