Étudiante à la maîtrise en sciences biomédicales et membre du Laboratoire de recherche en criminalistique de l’UQTR, Karelle Séguin a obtenu récemment une bourse Johnson-Whyte de l’International Association for Identification.
Cette distinction lui a été octroyée pour ses travaux portant sur l’influence du climat continental canadien sur l’identification des empreintes digitales de cadavres en décomposition. Réalisant ses recherches sous la supervision des professeurs Frank Crispino et Shari Forbes, Karelle Séguin vise à évaluer – et si possible quantifier – le délai post mortem d’exploitation des empreintes digitales en état de décomposition cadavérique.
De nombreuses réalisations scientifiques
Avant d’accéder aux études à la maîtrise, Karelle Séguin a d’abord obtenu un diplôme de baccalauréat en chimie (profil criminalistique) à l’UQTR. Pendant son parcours universitaire, elle a notamment œuvré à titre d’assistante de recherche. Elle a ainsi participé à des travaux portant sur les traces chimiques (résidus de tir, d’incendies et d’explosifs) et la constitution de bases de données servant à l’évaluation et à l’interprétation de la preuve lors d’enquêtes policières.
La chercheuse a aussi pris part à plusieurs projets en thanatologie et taphonomie forensique, s’intéressant au processus de décomposition cadavérique (chez les humains et les animaux). De plus, elle a participé à l’ouverture du nouveau site de Recherche en Sciences Thanatologiques [Expérimentales et Sociales] – REST[ES] de l’UQTR.
Souhaitant partager son intérêt pour la science, Karelle Séguin anime également des ateliers proposés par le laboratoire public La Loupe. Ce dernier offre des activités scientifiques variées à des gens de tous âges, aux professionnels de l’éducation et à des groupes scolaires.
Ajoutons que Karelle Séguin réalise actuellement un stage de recherche Mitacs Globalink à l’École des sciences criminelles de Lausanne (Suisse).
L’International Association for Identification
La bourse obtenue par Karelle Séguin lui a été attribuée par la plus ancienne et la plus grande association forensique au monde : l’International Association for Identification. Celle-ci regroupe des membres diversifiés qui s’intéressent à la recherche et aux techniques utilisées dans le domaine des sciences forensiques.