Ex-championne du monde de jeux vidéo et porte-parole du microprogramme de premier cycle en développement du sport électronique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Stéphanie Harvey vit une rentrée toute spéciale alors qu’elle débutait aujourd’hui un tout nouveau mandat de chargée de cours.
Tout l’automne, une trentaine d’étudiants suivront son cours intitulé Enjeux éthiques, santé et bien-être en sport électronique. Cette formation vise à reconnaitre les différents éléments liés à la santé et au bien-être des joueurs, en plus de mettre sur pied des solutions concrètes aux problématiques comportementales présentes dans le monde du jeu en ligne. Durant la session, les étudiants seront donc sensibilisés aux enjeux reliés à la gestion du stress, la sédentarité, la cybercitoyenneté et la cyberdépendance auxquels les joueuses et les joueurs sont confrontés, en plus de réfléchir au développement de communautés et d’événements de sport électronique sains et inclusifs.
Comme pour l’ensemble des cours du microprogramme, Stéphanie Harvey enseigne en mode comodal, ce qui signifie que les étudiants peuvent assister aux formations en présence ou à distance dans des salles de visioconférence des campus de Trois-Rivières, Québec, L’Assomption et Drummondville. Pour sa grande rentrée officielle, c’est depuis le campus de Trois-Rivières que la chargée de cours a fait son premier contact avec les étudiants.
« Je suis vraiment excitée de rencontrer des jeunes passionnés de sport électronique qui souhaitent contribuer au développement de cette industrie, dont la croissance se vit à une vitesse exceptionnelle. Nous avons besoin d’une relève de gens allumés et soucieux de bien encadrer la pratique de ce sport qui m’a tant donné. C’est pour moi une fierté de faire mes débuts comme chargée de cours et de partager ma passion auprès des étudiants et de mes nouveaux collègues de l’UQTR. Cette université vise juste en offrant une formation et un écosystème permettant de repenser le modèle traditionnel du sport électronique pour le rendre plus sain et inclusif. Les perspectives de développement pour le sport électronique à l’UQTR sont d’ailleurs très prometteuses et de belles choses seront réalisées ici, que ce soit pour la communauté de joueurs, la recherche ou la formation », souligne Stéphanie Harvey.
Formation concrète et reconnue
Rappelons que le microprogramme de premier cycle en développement du sport électronique compte 15 crédits universitaires. Les étudiants qui complèteront la formation recevront une accréditation d’entraîneur de niveau 1 de la part de la Fédération québécoise de sports électroniques (FQSE). Ce microprogramme est d’ailleurs arrimé au baccalauréat en loisir, culture et tourisme de l’UQTR puisque les étudiants peuvent suivre ces deux programmes de façon simultanée.
Pour être admissibles au microprogramme, les candidats doivent détenir un diplôme d’études collégiales (DEC) ou une expérience équivalente.
Renseignements et coordination d’entrevues
Jean-François Hinse – Conseiller en communication
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