L’amphithéâtre 1050 du pavillon Michel-Sarrazin porte désormais le nom du regretté Serban Ionescu. Une cérémonie en l’honneur ce professeur émérite à la carrière impressionnante a été récemment organisée en présence de ses proches, de représentants des départements de psychologie et de psychoéducation, de même que de retraités et autres collègues l’ayant bien connu. Une plaque en son honneur prendra place à l’extérieur de la salle.
Décédé en septembre 2022, ce médecin, également psychiatre et psychologue, a été professeur à l’UQTR de juin 1980 à janvier 1994. Serban Ionescu a aussi été codirecteur du Centre universitaire de services psychologiques (maintenant connu sous le nom de Clinique universitaire de services psychologiques) entre 1982 et 1993.
À l’UQTR, il est reconnu notamment pour sa contribution au développement de l’enseignement et de la recherche en psychologie, son implication majeure dans le développement des programmes de formation en psychoéducation (premier et deuxième cycles) et pour son apport exceptionnel dans le domaine de la connaissance et de l’intervention en déficience intellectuelle et en psychopathologie. L’Université lui a d’ailleurs décerné un Éméritat en 2000.
Il détenait aussi le titre de professeur émérite de l’Université Paris 8 et avait été décoré de deux doctorats honoris causa, l’un émis par Université de l’Ouest en Roumanie (1998) et l’autre de l’Université de Liège en Belgique (1999). Au cours de sa carrière, menée dans trois pays soit le Canada, la France et la Roumanie, il a publié une trentaine de livres et plus de 200 articles scientifiques. Il a prononcé de nombreuses conférences et dispensé plusieurs formations, tout en dirigeant près d’une centaine de doctorants.
Lors de sa prise parole pendant cérémonie, le vice-recteur à la recherche et au développement, Sébastien Charles, a rappelé la trace importante laissée par le professeur Ionescu dans les domaines de la déficience intellectuelle et de la psychiatrie sociale, tout en le qualifiant de grand ambassadeur de l’UQTR et du Québec.
« L’honneur qu’on lui rend aujourd’hui inscrira la mémoire de son passage et de sa contribution dans la pérennité. Les personnes exemplaires sont inspirantes et elles le demeurent même après leur vie. À ce titre, j’estime que les prochaines générations professorales et étudiantes pourront trouver dans le souvenir de Serban Ionescu une figure tutélaire dont les valeurs ont quelque chose d’universel », a ajouté le vice-recteur.