Entre les parties, les pratiques, la clinique et ses cours, Audrey Lemieux a peu de temps pour s’ennuyer ! « Je suis la première répondante quand un étudiant-athlète se blesse durant une partie, et ensuite j’interviens en clinique pour ses traitements et l’aider dans sa réadaptation », lance l’étudiante à la maîtrise en thérapie du sport à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), qui effectue son stage avec l’équipe de hockey des Patriotes.
Depuis l’automne dernier, Audrey a entamé un stage terrain qui s’échelonne sur deux trimestres dans le cadre de sa maîtrise en thérapie du sport, un programme unique de langue française au Canada offert par l’UQTR. « J’assiste aux pratiques et à toutes les parties de l’équipe de hockey, autant à domicile qu’à l’étranger, et je passe le reste de mon temps à la clinique de thérapie du sport des Patriotes de l’UQTR et à étudier », explique la jeune femme, qui est également diplômée au baccalauréat en kinésiologie de l’université trifluvienne.
J’étais très sportive durant mon adolescence, j’ai joué au soccer pendant longtemps. J’ai vécu des blessures qui m’ont fait arrêter le sport. Et c’est à travers tout le processus de réadaptation que j’ai développé mon intérêt pour la thérapie du sport.
Au quotidien, Audrey dispense les premiers soins, traite les blessures et prépare les joueurs au jeu. Par exemple, avant les parties et les pratiques, elle fait les bandages aux joueurs qui en ont besoin, peut effectuer un travail de relâchement musculaire et contribue aux exercices de réchauffement. En clinique, elle s’occupe du suivi et de la récupération de blessures en utilisant la thérapie manuelle, examine des paramètres comme la force et l’amplitude de mouvement des membres affectés, prescrit des exercices pour améliorer la condition d’un joueur.
« Par exemple, un de nos étudiants-athlètes a subi une chirurgie. Je m’occupe de suivre l’évolution de sa condition et de la guérison de sa cicatrice, j’évalue sa force au poignet et aux doigts, et aussi au coude parce qu’il a été immobilisé. Bref, j’accompagne les athlètes dans leur processus de retour au jeu lorsque nécessaire », détaille Audrey.
Celle-ci doit traiter différents types de blessures : « Au début de la saison, les joueurs sont frais et dispos, mais plus la saison avance, avec l’entraînement et la charge de travail, il y a des tensions musculaires qui ressortent. Également, je traite des contusions, souvent causées en bloquant des rondelles, des commotions, luxations à l’épaule, fractures au nez, coupures, etc. ».
Autre aspect intéressant de son stage, Audrey doit collaborer avec d’autres professionnels de la santé, notamment avec les internes en chiropratique et les kinésiologues, au sein de l’équipe intégrée des Patriotes qui compte d’ailleurs sur une salle d’entraînement haute performance. « Je vis vraiment une immersion incroyable dans la profession de thérapeute du sport ! », affirme l’étudiante de l’UQTR.
Cette immersion est supervisée par le professionnalisme de Kyle Sutton, thérapeute du sport au Département des sciences de l’activité physique de l’UQTR. Notons d’ailleurs que la Clinique universitaire en thérapie du sport reçoit six stagiaires attitrés aux équipes sportives des Patriotes : soccer, hockey, volleyball, etc.