Organisée dans le cadre des Journées internationales de la Francophonie en Mauricie, la Journée en développement durable s’est tenue le 23 mars dernier à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Rappelons que cette activité avait pour objectif la mise en valeur de l’expertise des partenaires réunis afin de réfléchir aux enjeux et aux solutions novatrices en matière de développement durable pour la Francophonie.
Près de deux cents personnes ont participé à cet événement propulsé par François Labelle, Isabelle Falardeau, Simon Barnabé, Sylvie Miaux, Nicholas Fecteau, Daniel Bégin, Yvon Laplante, Sylvain Benoit et Josianne Francoeur.
Une conférence d’ouverture fort appréciée
L’ouverture de la journée a été confiée à monsieur Jérôme Dupras, professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique. Spécialiste de l’aménagement du territoire, de la protection de l’environnement et de l’économie de la biodiversité et des écosystèmes, le professeur s’est révélé un vulgarisateur scientifique brillant et passionné.
Par la suite, les participants ont été conviés à cinq ateliers thématiques aussi variés que stimulants entourant les enjeux de développement durable des PME, des villes et des communautés, des musées, des énergies renouvelables et des espaces de nature urbaine. Une plénière originale sous la forme de la traditionnelle « thèse en 180 secondes » a réuni conférenciers et public en fin de journée. Les porte-parole choisis pour chacun des ateliers ont ainsi pu partager, à l’ensemble des participants, les constats effectués par leur groupe et nourrir les réflexions subséquentes.
La conférence de clôture a mis en vedette Dominique Lamontagne et Jean-François Dubé, qui ont publié ensemble en 2022 l’essai intitulé La chèvre et le chou. Tandis que Dominic Lamontagne exploite une petite ferme de production vivrière avec sa famille à Sainte-Lucie-des-Laurentides et milite en faveur d’une omniculture responsable, Jean-François Dubé s’affiche de son côté comme militant végane. Détenteur d’une maîtrise en science politique de l’UQAM, il se penche sur les liens entre les idées des mouvements animaliste et environnementaliste.
La professeure Audrey Groleau, du Département des sciences de l’éducation, a animé avec brio cette discussion entre des spécialistes aux idées plutôt opposées, mais qui traduisaient clairement des préoccupations contemporaines. Les conférenciers ont aussi pu répondre à quelques questions du public à la fin de la séance.