La collation des grades de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se tiendra les 12 et 13 juin prochains du côté de l’Amphithéâtre Cogeco. Pour plusieurs, cette grande fête de la diplomation vient clore un parcours scolaire enrichissant, parsemé d’embûches, mais ô combien mémorable ! À cet égard, quelques finissants et finissantes de la cohorte 2023 ont accepté de faire le point sur leur passage à l’université trifluvienne.
Apprendre à se connaître soi-même
Marie-Pier Ouellet, finissante du baccalauréat en psychologie
Que retiens-tu de ton parcours à l’UQTR ?
« Il y a une ambiance de proximité sur le campus. Si par exemple je me retrouve dans l’impossibilité d’assister à un cours, je sais que si je le demande, quelqu’un va me passer ses notes. Et même si on ne se connaît pas très bien, cette personne va le faire de gaieté de cœur, sans poser de questions. Ça fait toute la différence dans l’ambiance des études. »
Qu’est-ce que ton passage à l’Université a changé pour toi ?
« Quand je suis arrivée ici, je pensais savoir ce que je voulais, savoir qui j’étais. J’avais en tête de devenir neuropsychologue. Cependant, grâce aux cours optionnels, j’ai pu découvrir d’autres facettes de la psychologie qui me rejoignent davantage. C’est finalement vers la gérontologie que je me dirige. Le soutien de mes amies et de mes professeurs a aussi fait de moi une meilleure personne, capable de profiter du moment. »
Qu’est-ce que ça représente pour toi de participer à la collation des grades ?
« Je ressens un peu de nostalgie. On dirait que ça a passé trop vite ! Par contre, je me console en me disant qu’il y a une suite : j’ai été acceptée au doctorat en psychologie, donc je continue mon parcours à l’UQTR ! »
Se construire dans un contexte inédit
Marie-Anne Guay et Meg Sévigny, finissantes du baccalauréat en loisir, culture et tourisme
Que retenez-vous de votre parcours à l’UQTR ?
« Ce que je retiens de mon parcours, c’est l’esprit de cohorte. En loisir, on a la réputation d’être soudés, et même si on a eu un départ tumultueux avec la pandémie, on a quand même réussi à se rapprocher. On a vraiment vécu quelque chose de spécial ensemble. » -Meg Sévigny
« Même si on était confinés, on se faisait des Zoom ensemble. On commençait vers 19 h, et parfois, ça s’éternisait jusqu’aux petites heures du matin ! Alors quand on a eu notre premier cours en présentiel, avec les masques et les mesures de distanciation, on était vraiment excité de se voir pour la première fois. À la pause, on est même allés jouer dehors devant l’entrée principale. On avait l’air d’un groupe de gamins, mais on était tellement contents de finalement revoir des gens. » -Marie-Anne Guay
Qu’est-ce que votre passage à l’Université a changé pour vous ?
« Mon baccalauréat m’a aidé à me bâtir en tant que personne. J’ai vécu de grandes étapes à l’UQTR ; si je n’avais pas fait mon baccalauréat ici, je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui. Mon implication étudiante m’a beaucoup fait grandir. J’en ressors plus forte dans mes interactions avec les autres, et j’ai confiance qu’en tant que professionnelle en loisir, je vais pouvoir continuer à évoluer. » -Meg Sévigny
« L’UQTR m’a permis de me redécouvrir. Je sortais d’un parcours laborieux au cégep, et j’avais hâte d’en sortir. En arrivant en loisir, c’est comme si j’avais enfin trouvé ma place. Ça a vraiment marqué le début d’un nouveau chapitre plus positif de ma vie. Je ressens aussi beaucoup de fierté, parce que j’ai une grand-maman qui a plusieurs diplômes universitaires et j’ai pu faire une petite partie de mon parcours comme elle. De plus, je suis la première de ma génération à fréquenter l’université. Ça prouve que je suis capable de faire quelque chose. » -Marie-Anne Guay
Qu’est-ce que ça représente pour vous de participer à la collation des grades ?
« Nous, on n’a pas pu avoir de collation des grades au cégep à cause de la pandémie. Alors c’est vraiment un moment que j’attendais avec impatience ; j’ai vraiment très hâte d’y assister ! Ça vient marquer la fin d’un chapitre, mais c’est aussi le début d’un nouveau chapitre très motivant. » -Meg Sévigny
Découvrir ses forces
Cédric Benoît, finissant du baccalauréat en administration des affaires (concentration marketing)
Que retiens-tu de ton parcours à l’UQTR ?
« À ma dernière année, je me suis impliqué au sein du Comité Compétitions EG3R en tant que coordonnateur du Happening Marketing. Cela m’a permis d’en apprendre davantage sur les différentes facettes du monde de la gestion. Mon implication m’a permis de développer à la fois mon réseau de contacts et mes compétences. »
Qu’est-ce que ton passage à l’Université a changé pour toi ?
« En vérité, je n’ai jamais complété mon cégep. Je suis arrivé en tant que candidat adulte, en ne sachant pas vraiment si j’allais être capable de réaliser des études universitaires. Aujourd’hui, je constate que je peux non seulement comprendre les concepts, mais aussi élargir mes horizons à plusieurs disciplines. Bien que je sois spécialisé en marketing, la structure du programme m’a permis de voir ce que j’aimais de la gestion. Ça m’a vraiment aidé à me développer en tant que professionnel. »
Qu’est-ce que ça représente pour toi de participer à la collation des grades ?
« Évidemment, de compléter un diplôme universitaire, c’est quelque chose de spécial pour moi. La Collation des grades représente la fin de plein de belles choses, mais c’est aussi le début de plusieurs nouveaux projets. »
Se préparer à la vie professionnelle
Virginie Bouchard, finissante du baccalauréat en loisir, culture et tourisme
Que retiens-tu de ton parcours à l’UQTR ?
« L’harmonie entre les étudiants m’a vraiment marquée. Au retour de la pandémie, on ne s’était jamais rencontrés en un an. Pourtant, ça a tout de suite cliqué. On a eu quelques surprises, du genre telle personne est plus petite ou plus grande que l’on pensait, mais le contact a été vraiment facile. En plus, on avait cette même complicité avec nos enseignants. Ici, tout le monde se connaît et s’appelle par son nom. »
Qu’est-ce que ton passage à l’Université a changé pour toi ?
« Mon parcours universitaire m’a donné accès à davantage de possibilités d’emploi. En ce moment, je suis coordonnatrice à l’animation et au partenaire corporatif pour La Ronde. La formation que j’ai suivie à l’UQTR m’a permis de développer mes compétences en gestion des employés. Ça démontre que le programme de loisir, culture et tourisme permet vraiment de se développer dans n’importe quel domaine. »
Qu’est-ce que ça représente pour toi de participer à la collation des grades ?
« C’est un grand moment ! Je suis fière d’avoir fini l’université, et de terminer mon baccalauréat avec de bonnes notes en plus. Je trouve ça excitant de tomber dans la cour des grands, et d’avoir un vrai métier. La Collation des grades, ça vient officialiser le tout. »
Faire son chemin… avec les autres
Édouard Luc, finissant du baccalauréat en génie mécanique au campus de l’UQTR à Drummondville
Quel bilan fais-tu de ton passage à l’UQTR ?
« Ça ne fait pas longtemps que le programme de génie mécanique est offert au campus de Drummondville, et cette nouveauté apporte plein d’opportunités. Je me suis beaucoup impliqué, notamment pour la Compétition québécoise d’ingénierie, les Jeux de génie et l’association étudiante. Ces expériences m’ont appris à avoir confiance en mes capacités, et à toujours repousser mes limites. Pour ce qui est de l’esprit de cohorte, la complicité entre les étudiants est géniale, et la proximité avec les professeurs, remarquable. »
Qu’est-ce que ça représente pour toi de participer à la collation des grades ?
« Pour moi, la Collation des grades c’est un peu l’aboutissement de tout mon cheminement scolaire. Après avoir complété ma technique, puis mon baccalauréat, ça vient finir le tout en beauté ! Comme je suis un futur ingénieur, j’ai déjà vécu ma cérémonie de remise du jonc, mais la Collation des grades va vraiment venir récompenser le travail acharné de mes quatre années d’université. C’est un grand accomplissement. »
Chercher quelque chose de nouveau
Ahmed Dami, finissant de la maîtrise en sciences de l’activité physique
Que retiens-tu de ton parcours à l’UQTR ?
« Ce qui m’a le plus marqué, c’est la gentillesse, la joie de vivre des gens sur le campus. J’ai été très bien accueilli par les professeurs, en particulier par mon directeur de recherche. Je me suis tout de suite senti à l’aise ; tout est en place pour permettre la réussite. »
Pourquoi avoir choisi le Québec comme lieu d’études ?
« J’ai décidé d’étudier à l’étranger parce que je voulais changer d’air. Comme je maîtrise bien le français, je cherchais un environnement francophone. J’avais lu sur la vie au Québec, comment elle était plaisante, que l’automne y était très beau. Et qu’il fallait passer l’hiver, mais bon ! Je voulais découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture. Pour résumer le tout, je dirais que c’est magnifique. J’ai même décidé de prolonger mon séjour en faisant mon doctorat ici. Vive le Québec ! »
Qu’est-ce que ça représente pour toi de participer à la collation des grades ?
« C’est quelque chose de nouveau pour moi. Le mortier, la toge, on voyait ça dans les films américains ! Je pense que je vais beaucoup aimer cet événement. En plus, ma famille va venir y assister, donc c’est un véritable honneur. »