L’image corporelle est considérée à l’heure actuelle comme un problème de santé publique. Son étude, longtemps restée focalisée sur sa composante négative, est de plus en plus axée sur ses facteurs de protection. Certains contenus, trouvés sur les réseaux sociaux, comme Instagram, pourraient être des facteurs de protection de l’image corporelle. Parmi ceux-ci, le contenu rattaché au mouvement Body-Positive.
L’objectif de cette thèse était de dresser une cartographie des comportements jugés néfastes sur Instagram, de valider une échelle de mesure état de la satisfaction corporelle et de tester l’effet de contenus rattachés aux hashtags #bodypositive et #bopo sur Instagram.
Les résultats de la première étude ont permis de démontrer que les participantes suivaient une grande part de contenu considéré néfaste pour l’image corporelle sur Instagram. La seconde étude a permis de valider avec de bonnes valeurs psychométriques un outil de mesure état de la satisfaction corporelle. Enfin, la troisième étude a permis de proposer l’hypothèse que certains contenus présents sous les hashtags #bodypositive et #bopo ne seraient pas congruents avec la définition de Body-Positive.
Ces résultats et leurs implications sont discutés en cinquième partie et la proposition d’une meilleure sensibilisation à ce qui est et ce qui n’est pas du contenu Body-Positive est évoquée.
Thèse de doctorat continuum d’études en psychologie (cotutelle) soutenue le 23 janvier 2023.
Membres du jury
Mme Amélie Rousseau, directrice de recherche
Professeure, Université de Toulouse Jean Jaurès
M. Frédéric Langlois, directeur de recherche
Professeur, UQTR
M. Annie Aimé, rapporteuse
Professeure, UQO
M. Abdel Halim Boudoukha, rapporteur
Professeur, Université de Nantes