Huit finissantes du baccalauréat en sciences de la santé (ergothérapie) au campus de l’UQTR à Drummondville ont pour mission de faire rayonner la profession d’ergothérapeute et ses bienfaits.
Le projet Ergo en quelques mots a pris naissance il y a deux ans et rapidement, les capsules éducatives ont éveillé l’intérêt.
« Il y a une méconnaissance de la profession qui existe et il y a un travail d’éducation à faire à ce niveau-là », explique Joanie Michaud.
« Ce qui nous distingue c’est le fait que nos capsules s’adressent à tout le monde. On n’a pas de clientèle cible. On aborde tous les sujets et notre contenu est large », poursuit Anka Gilbert.
Les capsules sont publiées chaque semaine sur Facebook et Instagram et leur contenu trouve écho auprès de la population. Au départ, avant chaque publication, l’information était vérifiée par des professeurs du Département d’ergothérapie de l’UQTR. Depuis, les étudiantes ont obtenu une bourse permettant à une ressource de se consacrer à la validation.
L’ergothérapeute s’intéresse aux activités de la vie quotidienne et accompagne une personne qui a des incapacités physiques ou mentales à adapter son environnement. Les limitations peuvent être provoquées par la maladie, le vieillissement ou un traumatisme. Ergo en quelques mots sert à vulgariser différentes thématiques dans le but d’améliorer la santé et les habitudes physiques de la population.
« Ce sera toujours présent dans notre pratique de devoir expliquer notre rôle. Mais en ce moment, des professionnels de la santé sont ravis d’utiliser notre matériel et de le partager à leurs clients », confie Anka Gilbert.
« Beaucoup d’entre eux nous demandent même des PDF de nos capsules pour pouvoir les remettre à leur clientèle. Ils trouvent notre contenu très utile, vulgarisé et imagé », poursuit Joëlle Vivier.
Dans une publication du mois de février, les fiches imagées offrent des astuces pour gérer son stress et reconnaître des situations qui le déclenchent. Des conseils pour favoriser la motivation académique, accompagner un enfant dans l’apprentissage du vélo ou encore comment planifier un retour au travail après un épuisement professionnel ont aussi été traités au fil des mois.
« On travaille beaucoup à faire notre place et à développer notre identité professionnelle en tant que future ergothérapeute. On nous remercie de faire avancer cette mission », commente Joanie Michaud.
Un projet qui rayonne
Ergo en quelques mots connaît un rayonnement important depuis sa création. En plus de l’Ordre des ergothérapeutes du Québec qui partage certaines publications, le projet a été finaliste au Gala Forces AVENIR 2023, une vitrine pour souligner et promouvoir l’engagement étudiant. Une bourse de deux mille dollars a été obtenue et réinvestie dans la création de capsules.
Les huit futures ergothérapeutes sont d’ailleurs issues de la toute première cohorte d’étudiants en ergothérapie à Drummondville, ce qui accentue leur détermination à faire connaître leur profession, leur programme et leur campus.
Leurs idées ne s’arrêtent pas là. Les étudiantes feront une conférence sur la santé mentale des travailleurs en collaboration avec la FTQ en mai prochain.