Le Centre international de criminologie comparée (CICC), créée en 1969, est un regroupement financé par le programme Regroupements stratégiques des Fonds de recherche du Québec – Société et Culture.
La mission du CICC consiste à rassembler des chercheurs désireux de comprendre, dans une perspective multidisciplinaire, les processus de régulation des comportements criminels, ainsi que les différentes modalités d’intervention déployées par les institutions publiques, privées et communautaires pour y faire face. Il est le seul au Québec à s’intéresser de façon globale aux phénomènes criminels, à leur contrôle, à la sécurité ainsi qu’aux intervenants qui œuvrent au cœur de ces enjeux complexes.
Natacha Brunelle et Andrée-Ann Deschênes, codirectrices de l’antenne UQTR du Centre international de criminologie comparée (CICC-UQTR).
C’est en 2006 que l’antenne UQTR du CICC (CICC-UQTR) a été créée. En 2016, le CICC est officiellement devenu un centre interuniversitaire de recherche en criminologie (Université de Montréal, Université du Québec à Trois-Rivières). En 2018, l’antenne du CICC à l’Université Laval a été créée et son ajout comme partenaire dans les statuts du CICC s’est fait en 2024. Les codirectrices adjointes du CICC à l’UQTR sont actuellement Natacha Brunelle et Andrée-Ann Deschênes. À l’origine, le CICC-UQTR était composé de six chercheurs. À ce jour, il en compte 17, lesquels possèdent différentes expertises (chercheurs du CICC de l’UQTR) et travaillent au sein de quatre départements de l’UQTR : psychoéducation et travail social; biochimie, chimie, physique et science forensique; psychologie; et École de gestion. Cette courte vidéo permet de rencontrer quelques chercheurs du CICC-UQTR, et d’en apprendre davantage sur leurs champs d’expertise et les activités du CICC.
Près de cent vingt étudiants de l’UQTR participent également aux différentes activités du CICC-UQTR. Un concours de bourses de soutien aux étudiants a lieu trois fois par année.
Réputé pour son expertise variée en matière de criminologie, le CICC bénéficie d’une subvention permettant d’aider les chercheurs et les étudiants dans leurs recherches. Cette année, il est prévu d’offrir des conférences, des journées de rédaction et des formations, tant aux chercheurs qu’aux étudiants.
Quelques membres de l’antenne UQTR du Centre international de criminologie comparée (CICC-UQTR). À l’avant: Estibaliz Jimenez, Natacha Brunelle, Annie Gendron et Sylvie Hamel. Au Centre: Pablo Madriaza, Frank Crispino et Chantal Plourde. À l’arrière: Emmanuel Milot, Julie Carpentier, Denis Werner, Andrée-Ann Deschênes et Louise Pépin.
La programmation du CICC réunit la criminologie traditionnelle avec les « nouvelles criminologies » et comporte quatre axes :
L’axe 1, Trajectoires et interventions, aborde des questions qui sont au cœur de l’évolution du CICC depuis sa mise en place en 1969 et qui demeurent des préoccupations actuelles :
- Trajectoires des personnes judiciarisées et des victimes d’actes criminels
- Interventions formelles ou informelles
L’axe 2, Réactions policières et judiciaires, est aussi un thème traditionnel du CICC avec son accent sur l’ensemble des réactions sociales dans le domaine de la criminologie :
- Police et science forensique
- Tribunaux et exécution des peines
L’axe 3, Réseaux et communautés, combine une expertise de recherche sur les phénomènes interactionnels dont plusieurs membres du CICC sont devenus réputés :
- Marginalisation et profilage
- Co-délinquance, gangs et crime organisé
L’axe 4, Technologies et cybersécurité, représente le plus récent champ du CICC, avec des efforts de recherche ambitieux déterminés à comprendre les implications d’une société virtuelle sur la criminalité et son contrôle social :
- Technologies et risques émergents
- Cybersécurité et gouvernance
Pour en savoir plus sur le CICC ou vous joindre au groupe de chercheurs et étudiants, n’hésitez pas à consulter le site Web du CICC et à nous contacter.
