À l’occasion de mon baccalauréat en loisir, culture et tourisme, j’ai eu la chance de réaliser une session en France, à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA). Connue pour le château de Henri IV, la ville de Pau se situe en bordure des Pyrénées, l’équivalent français des Rocheuses canadiennes. Laissez-moi vous raconter mon expérience.
Le choc culturel
L’utilisation de la langue française dans nos deux pays peut laisser suggérer qu’il n’y a pas de raison de s’en faire avec le choc culturel ressenti dans le pays d’accueil. Détrompez-vous. Bien que la langue soit un élément essentiel de la culture, il y a bien des différences entre le Québec et la France. En effet, on peut penser que les Français sont à la fois « froids » avec leurs règles de politesse et un peu trop chaleureux avec la bise traditionnelle. Un conseil : n’oubliez surtout pas de dire « bonjour! » avant de commencer une conversation. « Excusez-moi » est insuffisant. Je l’ai appris à mes dépens.
Réapprendre à organiser ses études
Le choc culturel se transpose aussi au niveau des études. Adieu les plans de cours, les horaires fixes et les calendriers d’examens. En France, l’horaire de cours varie d’une semaine à l’autre. Des cours peuvent aussi être échangés ou annulés. Ce n’est pas pratique pour avoir un emploi étudiant, me direz-vous. Heureusement pour les étudiants de l’UQTR comme moi, le Bureau des relations internationales offre des bourses d’études qui couvrent une bonne partie des frais nécessaires pour la réalisation de ce projet. Je me sens infiniment privilégiée et reconnaissante que l’UQTR offre ce genre de bourse d’études, sans quoi cette expérience serait impossible à réaliser pour une grande partie d’entre nous.
Adaptation et intégration
Oui, s’adapter aux changements scolaires peut être fatigant, surtout quand on a l’habitude de travailler de la même façon depuis trois ans. En revanche, ça en a valu la peine. Au cours de mon séjour à l’UPPA, j’ai même eu la chance de réaliser un voyage d’études de trois jours, toutes dépenses payées, à Saragosse, une ville située en Espagne. Le but du travail associé était de questionner les habitants sur la perception qu’ils avaient du tourisme dans leur propre ville. N’est-ce pas incroyablement intéressant pour moi qui poursuis un baccalauréat en loisir, culture et tourisme ?
Une belle randonnée dans les Pyrénées.
Malgré nos différences, il m’a aussi été facile de m’intégrer aux activités parascolaires de l’Université. C’est grâce à celles-ci que j’ai pu faire partie du Trou’Pau, la troupe d’improvisation de l’Université. De plus, tous les samedis, l’UPPA offrait des sorties randonnées dans les Pyrénées pour seulement 10 euros, soit l’équivalent d’environ 15 $. Au cours de ces activités, j’ai rencontré des gens extraordinaires que je n’oublierai jamais.
La France, petit pays, grande richesse
Bien que la France soit un pays encore plus petit que le Québec, elle présente des éléments culturels distincts aux quatre coins de celle-ci. Ayant eu la chance de voyager du Nord-Est au Sud-Ouest, j’ai pu goûter aux BBQ allemands des Creutzwaldois et à la poule au pot des Palois. Outre cela, j’ai pu entendre des expressions et des accents variés et différents comme on en entendrait à Montréal ou au Lac-Saint-Jean. Si, en plus, on compte ses départements outre-mer, la France est un pays, dont une vie complète ne serait pas suffisante pour y découvrir toute sa richesse.
L’équipe des séjours en mobilité du Bureau des relations internationales
L’équipe des séjours en mobilité du Bureau des relations internationales a pour mission d’accompagner les membres de la communauté étudiante de l’UQTR en séjour d’études ou de stages à l’étranger (mobilité sortante), et d’accompagner les étudiantes et étudiants internationaux dans la réalisation des séjours d’études ou de stages à l’UQTR (mobilité entrante). N’hésite pas à communiquer avec notre équipe via l’adresse courriel echange.bri@uqtr.ca pour toutes questions relatives aux séjours en mobilité.
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