Le professeur Sébastien Robidoux, directeur du Département de chiropratique, et l’un de ses étudiants de 5e année, Eliott Boulanger, agissant comme agent de recherche, ont participé aux CSIT World Sports Games (Compétitions Sportives Internationales des Travailleurs et amateurs), présentés du 3 au 8 août à Loutraki, en Grèce.
Les CSIT WSG sont une compétition internationale de sport amateur avec laquelle la Fédération internationale de chiropratique du sport (FICS) s’est associée pour une sixième édition. Les CSIT WSG sont reconnues par le Comité international olympique (CIO) et accueillent plus de 3 000 athlètes de plusieurs disciplines et pays.
« Les dirigeants de la FICS ont délégué tous les chiropraticiens présents vers les sites de compétitions et ils m’ont désigné comme chef de mission à la piscine. Dépendant des journées, j’étais accompagné d’un à trois autres chiropraticiens. Un agent de recherche, que ce soit Eliott ou une autre agente, était aussi présent. Nous traitions les jeunes athlètes en matinée, et les seniors en après-midi et soirée. Des athlètes d’Italie, du Mexique, de Hollande, de Finlande, de France, de Suisse, d’Iran, bref de toutes les délégations présentes ont bénéficié de nos services. C’est une belle expérience, autant pour nous que pour les athlètes, car leur reconnaissance pour nos traitements était incroyable », décrit d’entrée de jeu le professeur Robidoux, qui voit son engagement bénévole dans l’activité comme un service à la collectivité.

C’est une occasion de prendre de l’expérience de terrain et pour partager des connaissances avec ses collègues chiropraticiens spécialisés en sport. Pour lui, mais aussi pour son étudiant.
« Je souhaite devenir chiropraticien dans le monde du sport professionnel. C’est une occasion unique d’apprendre. Dans un monde idéal, j’aimerais continuer d’œuvrer dans des événements internationaux », explique Eliott.
« Cette expérience est inestimable pour mon parcours scolaire et professionnel. J’ai eu la chance de côtoyer et d’échanger avec des chiropraticiens de la Suède, de la Grande-Bretagne, de l’Afrique du Sud, de la Suisse, et de plusieurs autres pays. Et je souhaite que ça puisse ouvrir des portes à d’autres collègues dans le monde de la chiropratique du sport », ajoute-t-il.
La démarche vise aussi à faire connaître la profession, puisqu’elle n’est pas encore présente dans tous les pays du monde.
« Il y a des gens pour qui c’est le premier contact avec la chiropratique, n’ayant jamais profité de nos traitements », relate Sébastien Robidoux.
Prodiguer des soins aux athlètes en contexte de compétition internationale demeure un défi de taille, puisque la marge de manœuvre côté temps est parfois bien mince.
« On fait de très longues heures. Il faut être efficace et réagir en peu de temps : les athlètes doivent reprendre la compétition le plus rapidement possible. Ayant été chiropraticien aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, je n’étais pas en terrain inconnu. Mais j’ai tellement aimé mon expérience aux CSIT Games que je vais me porter volontaire pour la prochaine édition dans deux ans ! », confie-t-il.

