Le 8 novembre dernier avait lieu le Symposium en l’honneur du 20e anniversaire du baccalauréat en pratique sage-femme à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), sous le thème D’hier à demain : une formation professionnelle en évolution.
Lors de cette journée riche en émotions, les sages-femmes praticiennes, préceptrices, professeures et les étudiantes se sont réunies pour souligner l’apport des sages-femmes universitaires et les transformations considérables réalisées depuis la mise en place du programme de baccalauréat sage-femme il y a 20 ans.
Rappelons qu’il y a 20 ans, appuyée par le tout nouvel ordre des sages-femmes du Québec, l’UQTR mettait sur pied une formation unique et essentielle pour le développement de la profession sage-femme. Cet anniversaire coïncide cette année avec les 50 ans de l’université trifluvienne.
Dès sa création, l’UQTR a démontré un leadership fort dans le développement de programme dans le domaine de la santé. La pratique sage-femme a fait partie de cette mouvance et nous permet aujourd’hui de faire valoir notre spécificité, tout comme nos programmes de podiatrie ou de chiropratique. Plus précisément, les programmes en pratique sage-femme ont permis à notre établissement de se positionner dans le domaine de la périnatalité et de devenir la référence sur le plan de la formation et du développement de la pratique sage-femme au Québec. D’ailleurs, Catherine Parissier, vice-rectrice à la formation et aux études, a d’ailleurs souligné que « ce département est l’expression de nos valeurs institutionnelles qui sont l’excellence, de la collégialité, de la créativité et de l’intégrité. Leur rayonnement fait honneur à notre institution ».
Plusieurs personnes étaient présentes pour souligner cette journée mémorable, dont les professeures du tout nouveau Département sage-femme, mais aussi des représentants du milieu de la périnatalité et des acteurs de la santé de la région. Les efforts de concertation et de développement collaboratif de ce département dépassent le réseau des maisons de naissances dans lesquelles elles sont déjà très bien implantées et touchent tous les secteurs de la santé, tant sur le campus que dans le milieu hospitalier. Des ententes de stage sont d’ailleurs en place dans huit centres hospitaliers au Québec.
Les programmes suivent aussi la tendance de l’internationalisation, notamment par la signature de dix ententes actives de stages dans six pays, soit en France, Belgique, Guadeloupe, Polynésie française, au Sénégal et au Cameroun.
Tous ces efforts ont permis d’augmenter le nombre d’étudiantes admises et faire en sorte qu’en date d’aujourd’hui, 263 étudiantes ont diplômé des programmes en pratique sage-femme, dont 223 au baccalauréat et 40 au certificat personnalisé destiné aux sages-femmes formées à l’étranger.
Caroline Paquet, directrice du Département sage-femme, disait justement lors de cette journée que « nous ne pourrions offrir une formation de qualité, assurer la transmission des savoir-être et savoir-faire requis pour devenir sage-femme, sans l’engagement et le travail soutenu des professeures et des chargées de cours sages-femmes et des autres départements, des conférencières, des aides-sages-femmes lors des intensifs, et bien entendu, des préceptrices qui sont au cœur du programme. Chacune contribue à enrichir notre formation à sa façon ».
Cette formation est aussi enrichie par l’apport de la recherche scientifique entourant la profession et la périnatalité menée par les professeures du département.