Vous souhaitez venir étudier au Québec, mais choisir entre un milieu urbain et un environnement champêtre vous tracasse ? L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) allie justement les avantages de la ville et de la campagne pour offrir une aventure mémorable. C’est d’ailleurs cet aspect qui a charmé Steven Jean-Baptiste-Elie, étudiant originaire de la Guadeloupe, qui est venu faire son baccalauréat en administration des affaires ici, dans notre Université.
« J’ai choisi l’UQTR parce que le campus est un endroit vraiment très calme, mais tout de même avec une foule d’activités pour enrichir la vie académique. La quiétude fait en sorte que c’est plus propice aux études. Il y a beaucoup de verdure, ce qui me plaît énormément. Le fait d’avoir de l’espace m’a vraiment attiré », affirme Steven.
Il faut dire que l’Université est bien située à Trois-Rivières. À proximité d’un centre commercial, de plusieurs supermarchés et du centre-ville, elle donne aussi l’impression d’être à l’écart du brouhaha de la cité.
« On est vraiment à mi-chemin entre deux zones commerciales, et pourtant, l’Université est englobée de verdure. On se retrouve donc un peu en retrait, mais on est quand même tout près des zones d’activité, alors c’est vraiment bien », ajoute-t-il.
Si Steven apprécie particulièrement l’ambiance du campus de l’UQTR, la disponibilité des professeurs, la flexibilité des horaires et la chaleur des Québécois en ont fait pour lui un choix évident.
« Je viens d’un département français, et chez moi, si l’on pose une question administrative, c’est parfois très difficile d’obtenir une réponse claire. On peut nous faire passer de personne en personne avant que l’une d’entre elles finisse par nous renseigner ! Au Québec, les gens sont attentionnés. Si la personne à qui l’on s’adresse ne connaît pas la réponse à notre question, elle va nous diriger vers la personne qui est en mesure de nous aider. Ce qui est bien, c’est que cette proximité existe aussi avec les professeurs. Dans le système français, ceux-ci donnent surtout des cours magistraux, donc pour eux enseigner, c’est de parler à un amphithéâtre de 300 personnes. Ici, je suis dans des classes de 60 personnes au plus, et le professeur est là pour nous avant, pendant, et même après le cours. On peut ainsi mieux apprendre, et aller plus loin dans la matière. J’ai vraiment l’impression que je peux compter sur mes professeurs pour collaborer à ma réussite », affirme-t-il.
Dans la concentration marketing, que Steven a choisie en s’inscrivant au baccalauréat, les opportunités ne manquent pas. Le principal intéressé est d’ailleurs très optimiste quant à la capacité de sa formation à assurer son avenir.
« Ce qui me plaît le plus de mon programme, c’est la communication et la publicité. En fait, j’aime ça au point de vouloir poursuivre mes études après mon baccalauréat. Ce qu’il y a de particulier, c’est que l’UQTR demande deux ans d’expérience professionnelle pour pouvoir entrer au MBA. Certains peuvent penser que c’est un frein, mais c’est plutôt un avantage : avec deux ans d’expérience, on est plus susceptibles de mobiliser des cas qu’on a vécu dans notre organisation. On se sent donc plus concerné par la matière que si l’on apprenait simplement la théorie », commente-t-il.
Intégrer son nouveau milieu
Aller étudier loin de chez soi peut être intimidant à plusieurs égards. Heureusement, lorsque l’accueil est adéquat, l’arrivée se fait généralement plus en douceur.
« Mon intégration universitaire s’est vraiment bien passée. Au début du mois de septembre, il y a eu la journée d’accueil, au cours de laquelle les employés de l’UQTR ont clarifié certains points. Lorsque la rencontre s’est terminée, il y avait différents kiosques pour les Services aux étudiants, l’Association générale des étudiant(e)s et aussi l’Association de l’Outre-mer Français. La présence de ce regroupement était vraiment rassurante, parce que ça m’a montré que je n’étais pas le seul Antillais sur le campus », raconte Steven.
Même si la présence des siens a été réconfortante lors de ses premiers pas à l’UQTR, l’étudiant en administration n’a pas eu trop de mal à apprivoiser sa communauté d’accueil, qu’il n’hésite pas à qualifier de « trippante ».
Je n’ai pas vraiment eu de choc culturel, excepté peut-être par rapport au parler des Québécois. Ce n’est pas une barrière, loin de là, mais les expressions employées ici sont différentes de celles qu’on utilise chez nous. Mais bon, si l’on veut voyager, c’est le genre de chose à laquelle il faut s’attendre, témoigne Steven.
La vie autour du campus
Le coût des études peut aussi préoccuper ceux qui souhaitent venir étudier au Québec. Ici encore, Steven assure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
« Pour le calcul des frais de scolarité, les étudiants français sont considérés comme des étudiants canadiens, donc nous avons un avantage par rapport aux autres étudiants internationaux. Autrement, le coût de la vie à l’Université, et même au Québec et au Canada de façon générale, est très abordable. Le taux de change entre l’euro et le dollar canadien est très avantageux pour nous », rappelle-t-il avant d’ajouter : « Ici, j’ai pu augmenter mon train de vie ! »
Pour ce qui est de travailler et de se loger, l’étudiant guadeloupéen a pu constater que l’UQTR offrait une grande diversité d’avenues.
« Ça a vraiment été facile pour moi de trouver un emploi à l’Université. Il y a beaucoup de contrats pour les étudiants, et ça nous permet d’amasser un peu d’argent, d’autant plus que l’UQTR nous rémunère bien. Ça m’a aussi permis de connaître des Québécois et des gens appartenant à d’autres cultures. Actuellement, je travaille à l’École internationale de français. Mon mandat est d’accueillir les étudiants d’Explore, un programme d’immersion en langue française. En dehors des cours, je fais de l’animation et je les accompagne dans leurs activités », indique Steven.
« Côté logement, il y a quand même un grand choix à l’Université. La colocation offre un certain avantage, parce que la plupart du temps, on ne connaît pas grand monde quand on arrive. La colocation permet de cohabiter avec d’autres personnes qui viennent d’ailleurs dans le monde, et l’on finit par apprendre les uns des autres », ajoute-t-il.
À la lumière des conditions de vie dont il bénéficie et de l’accueil qu’il a reçu, Steven n’a qu’une chose à dire aux étudiants étrangers : « Je les invite à venir, parce que c’est vraiment une expérience qu’il faut vivre. L’UQTR est vraiment une université à échelle humaine, et venir ici est une décision que je ne regrette absolument pas. Si je devais le refaire, je le referais sans hésiter, parce que ça m’a permis de dépasser les acquis que j’avais », conclut-il.