Avec sa barbe bien taillée et son look intello, Félix Morand représente le cas type du jeune universitaire qui se dirige avec succès vers une carrière professionnelle. Mais entre ses cours, ses travaux scolaires et sa future vie professionnelle, il y a une profonde fébrilité, un désir d’implication hors du commun, une nécessité atypique de participer à fond dans tout ce qui touche son domaine de prédilection : les études en loisir, culture et tourisme.
Depuis le tout début de son baccalauréat à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Félix s’implique dans son asso étudiante, dont il assume aujourd’hui la présidence. Il participe aussi à la réalisation de l’édition 2018 de l’événement Art-Borèsens, une soirée visant à mettre en valeur le talent des étudiants des programmes en loisir, culture et tourisme de l’UQTR, que ce soit en peinture, artisanat ou arts de la scène.
Au-dessus de tout, et de son propre aveu, le moment fort de son implication fut d’avoir proposé et porté le projet d’un spectacle bénéfice pour le Calacs Trois-Rivières en mars 2018, pour contribuer au financement de cet organisme d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel.
« Il faut dire que ce ne sont pas les occasions d’implication qui manquent ! Notre asso est la plus dynamique de l’UQTR, nous organisons beaucoup d’événements », lance-t-il fièrement avant d’ajouter : « Le loisir est un domaine pratique, et le meilleur moyen d’apprendre est de s’impliquer constamment. Et ce que j’aime de l’UQTR, c’est qu’il y a plein d’opportunités pour le faire ! » Autant d’opportunités que le jeune homme a su saisir, ce qui lui a mérité la bourse J.-Armand-Bombardier pour l’engagement communautaire pour l’année 2019.
Bâtir sa vie professionnelle à travers ses études
Celui qui a fait sa technique de gestion et d’intervention en loisir au Cégep du Vieux-Montréal savait déjà, à l’époque, la suite des choses : « C’était clair que j’allais ensuite faire le bac ! J’avais tellement hâte que je suis allé aux portes ouvertes de l’UQTR trois fois de suite ! », confie Félix en rigolant. Et on ne se surprendra pas de le voir aujourd’hui participer à cet événement pour représenter son programme.
Cela lui permet de vivre un aspect qu’il apprécie particulièrement de sa future profession : de se connecter directement avec la clientèle. « La vraie récompense du professionnel en loisir, c’est la satisfaction de la clientèle », affirme le jeune homme, soulignant au passage que les études universitaires lui donnent une longueur d’avance quant à la gestion adaptée au loisir.
« L’avantage du baccalauréat, poursuit-il, c’est de porter à la réflexion et à l’analyse, de pousser l’étudiant à choisir les meilleures solutions. On apprend qu’il faut toujours avoir un plan B, C, D… jusqu’à Z ! Ce qui aide beaucoup et qui est aussi motivant, c’est le fait de recevoir plusieurs conférenciers et organismes qui présentent leurs expériences dans nos cours. C’est motivant de voir des exemples, et on constate qu’il y énormément de possibilités de carrière. Une formation en loisir permet de travailler dans plusieurs domaines : sports, culture, tourisme, municipal, communautaire, etc. »
Comme une famille
À l’UQTR, Félix n’a pas seulement trouvé de multiples façons de s’investir dans la vie étudiante et associative : « Il y a une vraie vie de campus! Les étudiants ne viennent pas seulement pour leurs cours, ils arrivent souvent quelques heures avant pour se côtoyer. Ça crée un fort esprit d’entraide. »
« En plus, les professeurs sont hyper disponibles, tu peux arriver à leur bureau et discuter avec eux. Ils collaborent vraiment à notre réussite! L’UQTR devient vraiment comme une deuxième famille. Cette ambiance-là, on ne la retrouve pas dans les grosses universités », conclut Félix Morand qui, tout en poursuivant ses études, fait différents contrats dans le milieu municipal et l’organisation d’événements, en plus d’avoir travaillé comme assistant de recherche au Département d’études en loisir, culture et tourisme de l’Université.