Motivée par l’envie de faire de l’activité physique, Ève-Marie Lortie souhaitait grandement concilier les études et le sport lors de son parcours universitaire. Ayant pratiqué la gymnastique artistique toute sa jeunesse, l’étudiante au baccalauréat en psychologie s’est tournée vers une nouvelle discipline. En effet, l’athlète native de Repentigny a suivi les traces de sa grande sœur en optant pour le cheerleading. Même si la pandémie a empêché l’équipe des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) de participer à une compétition jusqu’à présent cette saison, la voltige se réjouit de son choix, elle qui s’épanouit énormément dans ce nouveau sport.
C’est à l’âge de sept ans qu’Ève-Marie Lortie est introduite à la gymnastique artistique. Découvrant une réelle passion envers ce sport, elle poursuit son apprentissage au club Gymnika situé tout près de chez elle. Après seulement une année de gymnastique récréative, l’étudiante-athlète entame les compétitions, elle qui réussit rapidement à se démarquer de ses consœurs. Même si l’envie d’exceller est assurément présente, le simple fait de pratiquer son sport lui procure une joie immense. La Repentignoise d’origine se remémorait d’ailleurs les beaux moments passés lors de ses camps d’été : « Je crois que mon meilleur souvenir en lien avec le sport, c’est lorsqu’on allait passer une semaine au camp Boute-En-Train. Pendant une semaine, on était dans les bois et l’on faisait uniquement de la gymnastique ou du plein air, c’était vraiment plaisant. »
Incommodée par de nombreuses blessures aux chevilles durant sa carrière, l’étudiante-athlète a pratiqué la gymnastique jusqu’à l’âge de 15 ans avant de tirer sa révérence. Voyant que ses entorses lui empêchaient continuellement de progresser, elle décide d’arrêter cette discipline pour se concentrer sur un nouveau sport. C’est à ce moment qu’elle découvre un talent pour la course à pied, et plus précisément les sprints. Malgré le fait qu’elle n’ait jamais réellement pratiqué ce sport, elle se laissa convaincre par l’une de ses amies et rejoignit l’équipe de cross-country des Diablos. Si Ève-Marie Lortie a apprécié l’expérience, le cross-country ne lui apportait malheureusement pas les mêmes sensations que la gymnastique.
À la recherche d’une nouvelle discipline, la Trifluvienne d’adoption se tourne vers un sport qui s’agence plutôt bien à son premier amour, la gymnastique, en joignant l’équipe de cheerleading des Patriotes. L’étudiante-athlète confirme que son expérience en tant que gymnaste l’a grandement aidé dans son apprentissage, elle qui voit de nombreuses similarités entre les deux disciplines. Remerciant le sport de lui avoir appris l’importance d’être résiliente, Ève-Marie Lortie se sent d’attaque pour ce nouveau défi : « Je crois que c’est vraiment une belle expérience le cheerleading. De plus, être étudiante-athlète, ça me motive davantage dans mes études. »
Ayant principalement pratiqué des disciplines individuelles, celle-ci admet adorer l’esprit d’équipe qui règne au sein de la formation. Elle avoue qu’il existe une motivation supplémentaire à vouloir performer pour ses coéquipières et non seulement pour elle-même. Son entraineuse, Anne-Michèle Primeau-Pagé, est d’ailleurs très heureuse de pouvoir compte sur une athlète comme Ève-Marie dans son équipe : « Elle est une athlète complète. Elle travaille fort, elle a une attitude exemplaire et c’est une coéquipière toujours présente pour son équipe. C’est une athlète avec un potentiel immense qui nous rend très fiers de l’avoir avec nous et je suis persuadée que les athlètes de l’équipe pensent également la même chose. »
Une Trifluvienne dans l’âme
Déménagée à Trois-Rivières dans le but de faire sa technique policière au cégep, Ève-Marie Lortie est rapidement tombée sous le charme de la ville : « J’ai vraiment un sentiment d’appartenance envers la ville, je vante toujours Trois-Rivières. Il n’y a pas de trafic, il y a plein de beaux endroits pour faire du plein air et peu importe où l’on va, toute le monde se connait. » Dans son esprit, la question ne se posait même pas lorsqu’est venu le temps de choisir l’université où elle souhaitait poursuivre ses études.
Découvrant que le métier de policière n’est pas fait pour elle, la Trifluvienne remarque qu’elle apprécie énormément les cours en lien avec la psychologie. Elle décide donc de se diriger vers cette avenue en s’inscrivant au baccalauréat en psychologie. Grandement passionnée par ce domaine d’étude, Ève-Marie Lortie souhaiterait notamment faire un doctorat en psychologie de la santé ou en psychologie sportive par la suite.
Questions en rafale
Après une compétition, tu es plus bière ou Gatorade : Tout de suite après une compétition, je vais boire de l’eau. Par contre, si on va célébrer en équipe, je suis plus quelqu’un qui aime les shooters que le bière.
Superstition d’avant compétition : Lorsque je faisais de la gymnastique et du cross-country, je devais toujours me crémer les jambes avant une course ou une compétition.
Routine lors des journées de compétition : J’aime me réveiller tôt et manger un bon déjeuner pour être en forme pour ma compétition.
Passe-temps favori : J’aime beaucoup le ski de fond, la raquette, le yoga, la nage ainsi que m’entrainer chez moi. J’adore également passer du temps avec mes amis.