Jason Luckerhoff, professeur en communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Ghislain Samson, doyen de la gestion académique des affaires professorales à l’UQTR, et Michaël Bourgatte, directeur du département Humanités numériques et Innovations Éducatives de l’Institut Catholique de Paris, ont participé à un panel animé par Frédéric Laurin, professeur d’économie à l’UQTR, le 18 avril dernier au Musée québécois de culture populaire.
Organisé en partenariat avec le Musée québécois de culture populaire et Culture Mauricie à l’initiative de Jason Luckerhoff, le panel réunissait des professionnels des milieux des bibliothèques, des salles de spectacles, des musées, des salles d’exposition, des salons du livre et des orchestres. Ce panel a été organisé dans le cadre du lancement du livre Culture et éducation non formelle publié aux Presses de l’Université du Québec. Dirigé par le professeur Daniel Jacobi de l’Université d’Avignon, le livre regroupe sept chapitres qui portent notamment sur l’éducation non formelle, sur l’éducation muséale, sur l’éducation artistique, sur l’éducation à l’image et au regard, sur les serious games, sur la culture, sur la valorisation et l’encouragement de l’expression ainsi que sur la mobilisation du savoir non formel, de la participation et de l’engagement.
Qu’est-ce que l’éducation non formelle?
L’éducation non formelle se distingue de l’enseignement officiel : il s’agit d’actes volontaires effectués dans la période de loisir, sans programme imposé et sans contrôle ni évaluation. Autrement dit, il s’agit de toute forme d’activité éducative réalisée par des institutions ou acteurs œuvrant à l’extérieur du système d’enseignement officiel, ce que font les institutions culturelles.
La nature volontaire de la participation aux activités non formelles conduisant à ce type d’apprentissage le place sous le signe du plaisir. Les échanges lors de ce panel ont permis à des professionnels du milieu de partager leurs bonnes pratiques mais aussi de discuter des défis et des enjeux qui se présentent à eux. Selon Jason Luckerhoff, codirecteur avec Anik Meunier (UQAM) de la collection Culture et publics et professeur titulaire en communication et culture à l’UQTR, « nous avons, depuis plusieurs années, le souhait de rapprocher les professionnels du milieu de l’université et de rapprocher l’université du milieu. Nous avons organisé un bon nombre d’événements qui visaient à diffuser les résultats de la recherche, mais, cette fois, nous désirions d’abord entendre les professionnels du milieu partager leurs bonnes pratiques. Dans un deuxième temps, nous désirions que les chercheurs précisent en quoi la recherche scientifique peut répondre à certaines questions que les professionnels se posent ».
Des représentants du milieu scolaire étaient présents dans la salle, ce qui a permis des échanges constructifs entre le milieu culturel et le milieu de l’éducation.
