Ce travail doctoral se concentre sur les interactions complexes entre le virus VIH-1, l’enveloppe nucléaire de la cellule hôte et la réponse immunitaire innée. L’approche analytique principale utilisée est la spectrométrie de masse, qui permet d’identifier et quantifier des milliers de protéines simultanément.
Dans ces expériences, des cellules humaines ont été infectées par des vecteurs viraux dérivés du VIH-1, puis les membranes nucléaires ont été purifiées et analysées. Les mécanismes d’immunité innée cellulaires ont été stimulés par traitement à l’interféron bêta (IFN-bêta). En particulier, nous nous sommes intéressés à la protéine MX2, qui est stimulée par IFN-bêta et interagit avec les pores nucléaires de la membrane nucléaire. Nous avons également inclus dans ce projet des traitements au GS-CA1, un nouvel inhibiteur de la capside du VIH-1 qui tout comme MX2 inhibe le transport nucléaire du VIH-1. Les résultats générés ont révélé des patrons uniques de régulation des protéines présentes dans les membranes nucléaires suivant l’infection par le VIH-1, le traitement par l’IFN-bêta, la modulation de MX2 ainsi que le traitement au GS-CA1. Ces résultats faciliteront l’étude du rôle de ces protéines dans l’infection par le VIH-1 ou d’autres pathogènes, et ouvrent la porte à l’identification de biomarqueurs.
Thèse de doctorat en biologie cellulaire et moléculaire le 25 août 2025.
Membres du jury
Professeur Lionel Berthoux, Directeur de recherche
Université du Québec à Trois-Rivières
Professeur Tagnon Missihoun, Président
Université du Québec à Trois-Rivières
Professeur Hugo Germain, Membre interne
Université du Québec à Trois-Rivières
Professeur Andrew J. Mouland, Membre externe
Université McGill
