Certains individus restent résistants aux méthodes traditionnelles de la médecine moderne pour traiter certains troubles psychologiques, ce qui encourage l’exploration de nouvelles approches. Ces dernières années, des techniques innovantes, à visée thérapeutique, préventive ou palliative, ont émergé en tant qu’alternatives prometteuses aux traitements conventionnels.

Parmi ces approches, deux techniques ont particulièrement évolué dans le traitement des troubles psychopathologiques : le biofeedback, qui permet aux individus de prendre conscience de leurs processus physiologiques en temps réel (comme la fréquence cardiaque) et de les réguler volontairement, et les méthodes de stimulation cérébrale non invasive, telles que la stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS), qui utilise de faibles courants électriques pour moduler l’activité cérébrale.

Ces techniques ont déjà fait l’objet de nombreuses validations cliniques et expérimentales dans un cadre thérapeutique. Plus récemment, l’idée de combiner ces méthodes a été suggérée, dans le but de renforcer leurs effets bénéfiques sur la santé. Toutefois, bien que cette approche combinée semble prometteuse, il reste nécessaire de mener des recherches empiriques supplémentaires.

Les études qui associent biofeedback cardiaque et tDCS sont encore rares, et il est crucial d’identifier les mécanismes, ainsi que les facteurs médiateurs et modérateurs, qui influencent les résultats de ces interventions combinées.

Cette étude vise donc à examiner, dans une population sans conditions médicales préexistantes les effets à court terme de l’intervention combinée de biofeedback centré sur la variabilité de fréquence cardiaque (VFC-BFB) et de tDCS, par rapport à chaque technique prise individuellement, sur la régulation émotionnelle.

Une compensation de 50 $ est offerte pour une séance unique d’environ 3 h sur le campus de l’UQTR (pavillon Michel-Sarrazin, local 0054).

Ce projet de recherche a été approuvé par le comité d’éthique de la recherche sur les êtres humains de l’Université du Québec à Trois-Rivières (PPE-24-35-07.02).