À l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), les professeurs sont nombreux à entretenir des relations internationales. Hugo Germain, du Département de chimie, biochimie et physique, est l’un de ces professeurs ouverts sur le monde. Au cours de la prochaine année, ses projets l’amèneront à travailler aux quatre coins du globe.
Une école d’été en Inde
À la fin de l’été, M. Germain entreprendra le premier d’une série de voyages à Roorkee, dans le nord de l’Inde, où il s’affairera à mettre en place une école d’été en biologie végétale. Au cours du mois d’août, il travaillera ainsi sur la logistique liée au transport et à l’hébergement, de manière à pouvoir accueillir les étudiants québécois à l’Institut de Techonologie de Roorkee dès le mois de mai 2019. Il rencontrera également les professeurs indiens qui collaboreront au projet.
« Dans les prochaines années, je me rendrai en Inde tous les mois de mai pour contribuer à l’école d’été et enseigner des aspects de biologie moléculaire et de biologie végétale avancée à des étudiants québécois et indiens. Le matin sera surtout consacré aux cours théoriques, mais l’après-midi, nous irons travailler sur le terrain. Par exemple, nous pourrions nous rendre à une plantation de bananes ou de canne à sucre. Ces lieux sont propices pour aborder des thèmes tels que la génétique, les maladies des plantes, la nutrition, etc. », indique le professeur.
M. Germain rappelle également que cette immersion est destinée aux étudiants des cycles supérieurs. Au total, de six à dix étudiants des différentes universités québécoises pourront bénéficier chaque année de cette école d’été. À cet égard, au moins trois étudiants de l’UQTR ont mentionné leur souhait de participer à la première édition.
L’Espagne et ses champignons
À l’occasion d’une mission économique avec la Filière mycologique de la Mauricie, M. Germain se rendra en octobre dans la région de Castilla y León, en Espagne. Ce coin de pays, reconnu pour ses champignons, a su développer un modèle de mycotourisme qui intéresse grandement le professeur et ses collaborateurs.
« J’accompagnerai les gens de la Filière, ainsi que ceux de Biopterre, à titre de conseiller scientifique. Nous souhaitons nous inspirer du modèle espagnol pour implanter quelque chose de semblable dans la région. Castilla y León est mondialement réputée pour l’excellence de son modèle, et le fait d’avoir accès à un mentorat professionnel de la part de ceux qui ont contribué à le mettre en place est quelque chose d’extrêmement intéressant pour nous », remarque-t-il.
Le professeur espère en outre que cette collaboration puisse se poursuivre dans les années à venir, de façon à permettre des échanges entre les chercheurs, les étudiants, les entrepreneurs et les communautés locales.
Recruter en Colombie
Depuis avril, l’UQTR prend part à une mission promotionnelle de l’Université du Québec (UQ), qui espère mieux se positionner en Colombie. Mobilisé par le Bureau de l’international et du recrutement, M. Germain se rendra sur place en novembre avec d’autres professeurs, afin de faire connaître les possibilités d’étude et les programmes offerts par les établissements de l’UQ.
Selon le professeur, cette rencontre permettra aux chercheurs du réseau de l’UQ d’échanger avec ceux de la Colombie, tout en mettant de l’avant l’expertise de l’UQTR.
Les universités partenaires du projet sont l’Escuela Colombiana de Ingeniería Julio Garavito, l’Universidad Antonio Nariño, l’Universidad Cooperativa de Colombia, l’Universidad de Antioquia, l’Universidad del Rosario et l’Universidad Militar Nueva Granada.
Une sabbatique asiatique… et européenne !
En 2019, le professeur Germain se rendra en Angleterre, puis au Japon, profitant d’un congé sabbatique pour se perfectionner.
Aux mois de mars et d’avril, son escapade anglaise l’amènera au University College de Londres, où il pourra expérimenter la fine pointe des microscopes Carl Zeiss. L’établissement britannique abrite en effet des appareils parmi les plus performants de toute l’Europe.
En juin et en juillet, il se rendra du côté du Japon, afin de parfaire son expertise de la microscopie dans les laboratoires de l’entreprise Nikon à l’Université d’Hokkaido.