La première année fut marquée par une mise en place très rapide des structures, et ce, même si l’UQTR avait, parmi les quatre premières constituantes (UQAR, UQAM, UQAC), une longueur d’avance considérable et un niveau supérieur d’organisation, grâce à l’héritage du C.E.U.
Voici, en quelques chiffres, un bilan de la première année de l’UQTR. En parallèle, les données produites pour l’année académique 2017-2018. Dans les prochains mois, à mesure que l’on avance dans la chronologie institutionnelle, ces chiffres seront complétés par d’autres, de manière à prendre la mesure de notre évolution.
5 centres de recherche
Ces centres comptaient, si l’on se fie au rapport annuel 1969-1970, treize professeurs à temps complet. Cependant, ces cinq centres auront une vie plutôt brève, à l’exception du Centre de recherche en santé et efficience physique[1].
Centre de recherche en santé et efficience physique
Directeur : Dr. Hugues Lavallée
Centre de recherche en communications humaines
Directeur : Abbé Reynald Rivard
Centre de recherche en loisirs et récréation
Directeur : Michel Bellefleur
Centre de recherche en éducation
Directeur : Abbé Gérard Marier
Centre de recherche en histoire de la pensée et des religions
Directeur : Alexis Klimov
2017-2018 : 2 instituts, 10 chaires de recherche du Canada, 9 chaires en partenariat et 3 chaires institutionnelles, 4 centres de recherche, 7 groupes et 13 laboratoires
7 départements
Département des sciences de l’administration et de l’économie
Directeur : Père Jean-Paul Bellemare
Département des lettres
Directeur : Armand Guilmette
Département de pédagogie et de psychologie
Directeur : Abbé Jean-Marc Denommé
Département de philosophie
Directeur : Père Jean Langlois
Département de sciences humaines
Directeur : Maurice Carrier
Département de théologie
Directeur : Abbé Jean Beaumier
Département de sciences
Ce département comptait quatre sections (chefs de section) :
- Chimie-biologie (Marcel Lefèbvre)
- Ingénierie (Jean-Luc Dion)
- Mathématiques (Louise Martin)
- Physique (André-Guy Lacerte)
2017-2018 : 28 départements
40 étudiants de deuxième cycle
L’UQTR était la seule constituante à offrir, dès janvier 1970, des programmes de maîtrise, et ce, dans quatre domaines : éducation, lettres, philosophie et théologie. 42,5 % des étudiants étaient inscrits en éducation ; 40 % en théologie.
À la rentrée de l’automne 1970, ils seront 106 étudiants de maîtrise, répartis comme suit : 33 en théologie, 31 en éducation, 27 en lettres et 15 en philosophie.
2017-2018 : 2 068 étudiants de 2e cycle
46 programmes offerts
2017-2018 : 280 programmes (138 au 1er cycle ; 120 au 2e cycle ; 22 au 3e cycle)
292 professeurs
De ce nombre, 176 étaient à temps complet, 42 à temps partiel et 44 aux études. Les professeurs diplômés de 2e cycle représentaient 58 % du corps professoral ; les diplômés de 3e cycle, 44 % (ce taux grimpera à 61 % dès l’année 1970-1971).
2017-2018 : 429 professeurs (11 nouveaux professeurs furent embauchés pour l’année)
384 diplômés (mai 1970)
De ce nombre, on compte 109 diplômés de baccalauréat et 275 brevets d’enseignement.
2017-2018 : 3 336 diplômes de grade ont été décernés
1 801 étudiants
Les disciplines les plus populaires : sciences humaines, éducation et administration.
Automne 2017 : 14 499 étudiants. Les disciplines les plus populaires : administration, santé, sciences humaines
Référence
[1] « En 1972, coup d’arrêt. À la suite de l’évaluation des centres de recherche effectuée par le siège social, Trois-Rivières se voit contrainte de fermer tous les siens, sauf celui sur la santé et l’efficience physique. Les raisons ? Le manque de ressources financières pour les soutenir tous en même temps, explique le recteur Gilles Boulet, et l’absence d’une masse critique de chercheurs, si bien que les centres vivaient aux dépens des départements, vidés de leurs professeurs. Raisons auxquelles il convient d’ajouter l’orientation trop pure, ou “désintéressée”, de la plus grande partie des travaux qui y étaient conduits à l’heure où, comme le soulignent avec amertume les ex-directeurs en lorgnant l’INRS, la rentabilité de la recherche est à l’ordre du jour des préoccupations publiques. L’échec de Trois-Rivières incite les autres constituantes à la prudence. Tous ne jurent plus désormais que par la consolidation des acquis. » (Lucia Ferretti, L’Université en réseau. Les 25 ans de l’Université du Québec, Québec, PUQ, 1994, p.72.)