Louis Audet, président exécutif du conseil d’administration de Cogeco inc. et de Cogeco Communications inc., a livré la conférence intitulée « Une harmonie sociale en péril : une menace pour la démocratie ? » devant une salle comble, le 12 mars à l’atrium du C.E.U. du pavillon Ringuet à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Louis Audet était l’invité de l’École de gestion de l’UQTR, du Département de philosophie et des arts, section de philosophie, de la Fondation de l’UQTR et de la Société de philosophie des régions au cœur du Québec.
Dans son exposé, Louis Audet s’est notamment appliqué à démontrer que malheureusement l’éducation ne semblait pas être une priorité dans notre société, ce qui est évidemment lourd de conséquences. « Lorsque l’on fait un retour sur les choix des titulaires au poste de ministre de l’éducation au Québec au cours des dernières années, on réalise que nos gouvernements n’ont pas toujours réservé les meilleures candidatures pour ce poste. On constate que l’éducation n’est pas une priorité », a-t-il lancé, soulignant que selon lui le ministère de l’Éducation devrait être soumis à un véritable électrochoc.
Louis Audet intervient personnellement sur cette question, car il estime que la communauté d’affaires a le devoir moral de travailler à l’harmonie sociale, en tendant par exemple à diminuer les écarts entre les personnes les plus rémunérées et les moins rémunérées de notre société. « Il faut en quelque sorte égaliser les salaires vers le haut, tendre vers un nouveau modèle canadien. À défaut d’agir, on s’expose à une dislocation sociale, même à la perte de notre état de droit », a-t-il conclu, faisant référence au contexte chez nos voisins américains.
Réactions des coorganisateurs
« Scientia sine philosophia nihil est selon Louis Audet. Il a su brillamment faire partager, lors d’un vaste tour d’horizon de l’environnement socio-politico-économique, son analyse des risques actuels pouvant mettre en péril ce qu’il nomme “l’harmonie sociale” et ses propositions pour créer et développer les conditions favorables pour assurer une société harmonieuse. De plus, les réponses authentiques et spontanées aux questions de l’auditoire ont été rafraîchissantes et sont porteuses de réflexions à venir. En résumé, une bien belle conférence, excellente sur la forme comme sur le fond et inspirante », a mentionné Christophe Bredillet, directeur de l’École de gestion de l’UQTR.
« Au Département de philosophie et des arts et à la Société de philosophie des régions au cœur du Québec (SPRCQ), on enseigne, réfléchit et travaille notamment sur des questions politiques et éthiques liées au vivre ensemble, telles celles qui ont été abordées par Louis Audet dans sa conférence. Il est important pour nous de favoriser la réflexion sur de telles questions. Nous étions donc très heureux de nous associer à cet événement », a témoigné Jimmy Plourde, directeur des programmes de premier cycle en philosophie et président de la SPRCQ.