Les Fonds de recherche du Québec ont lancé, le 13 juillet, le Réseau québécois de recherche en économie circulaire (RQREC) en investissant 5 millions de dollars pour une période de 5 ans. Il sera sous la coordination de quatre établissements universitaires et sera appelé à jouer un rôle de leader dans ce domaine à l’échelle du Canada et de l’Amérique du Nord. Cécile Fonrouge, directrice de l’Institut de recherche sur les PME de l’UQTR, sera coresponsable d’un des quatre axes de recherche.
Regroupant plus d’une centaine de chercheurs et chercheuses dans plus d’une quinzaine d’établissements au Québec, le Réseau aura pour mission de mettre à la disposition de tous un environnement propice au développement des connaissances et à l’innovation, tant sociale que technologique. De plus, il assurera rôle d’animation du domaine en organisant des activités scientifiques favorisant le maillage, l’avancement et le transfert des connaissances.
L’animation de la programmation scientifique du RQREC s’articulera autour de 4 axes de recherche :
Axe 1 : Changement et transition
Titulaire : Emmanuel Raufflet, HEC
Coresponsable : Myriam Ertz, UQAC
Axe 2 : Optimisation de la planification
Titulaire : Marc Journeault, Université Laval
Coresponsable : Mourad Ben Amor, Université de Sherbrooke
Axe 3 : Maximisation des ressources et des produits
Titulaire : Mathias Glaus, ÉTS
Coresponsable : Cécile Fonrouge, UQTR
Axe 4 : Leviers politiques
Titulaire : Sophie Bernard, Polytechnique Montréal
Coresponsable : Fanny Tremblay-Racicot, ENAP
Entrepreneuriat circulaire
Plus spécifiquement, l’axe codirigé par la professeure Fonrouge et le titulaire Mathias Glaus, de l’École de technologie supérieure de Montréal, s’intéressera aux modes d’interactions entre les entrepreneurs et les organismes d’accompagnement. « On souhaite mieux comprendre les écosystèmes dans lesquels ces acteurs interagissent pour favoriser l’entrepreneuriat circulaire et les institutions en jeu », explique Cécile Fonrouge, professeure au Département de management de l’UQTR.
« On se demandera par exemple si les valeurs et pratiques de l’économie circulaire sont générationnelles et si un profil particulier d’agents de changements ne reposerait pas sur un type d’acteur – citoyen et activiste qui utilise les pressions institutionnelles en faveur de la promotion de comportement vertueux pour les générations futures », poursuit la chercheuse. (Fonrouge et Petzold-Dumeunieux, 2013 ; Petzold et Fonrouge, 2020).
La professeure Fonrouge estime que le RQREC contribuera à renforcer les liens des membres avec les unités existantes à l’UQTR. Cette étroite collaboration s’inscrira dans un écosystème plus large concernant le développement durable.