Alors que la cérémonie de clôture des Jeux olympiques laissait place aux présentations de Paris, prochaine ville hôtesse, les trois représentants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) Laurence Vincent-Lapointe, Tali Darsigny et Vincent Jourdenais revenaient vers le Québec fiers de leurs accomplissements. Pleins feux sur le parcours de nos olympiens.
Au-delà des médailles
Pour Laurence Vincent-Lapointe, détentrice d’un baccalauréat en sciences biomédicales et d’un parcours en sciences infirmières à l’UQTR, remporter deux médailles à ses premiers Jeux olympiques constitue évidemment un exploit qui a nécessité plusieurs années d’entraînement, de détermination et de résilience. Mais au-delà de sa médaille d’argent à l’épreuve féminine du C-1 200 mètres et de sa médaille de bronze au canoë de vitesse C-2 500 mètres, c’est l’avenir des femmes dans cette discipline qui demeure important : « Tout au long de ma carrière, je me suis battu pour la place des femmes en canoë, pour que nous puissions courser à un niveau compétitif et être considérés à juste titre dans cette discipline. D’être là, de performer de la sorte, de donner le meilleur de moi jusqu’à la ligne d’arrivée et d’obtenir des médailles me rend extrêmement fière », souligne Laurence Vincent-Lapointe, double médaillée olympique aux Jeux de Tokyo.
« Maintenant, poursuit-elle, le plus important à savoir est que les femmes dans mon sport ont le droit d’être aux Olympiques. Nous y sommes, c’est officiel et pour les jeunes filles ou garçons qui commencent, j’espère les avoir motivés à poursuivre leur rêve, peu importe leur discipline. J’espère avoir assez pavé la voie pour que le soutien soit là pour tous celles et ceux qui souhaitent accomplir leur rêve. Donc, c’est très significatif cette inclusion aux Jeux olympiques, c’est pas juste mes médailles, c’est tout l’avenir des femmes dans mon sport qui compte. »
Grâce à un chrono de 46.786 secondes, Laurence marqua ainsi l’histoire en devenant la première médaillée olympique canadienne au c-1 200 mètres chez les femmes.
[À REVOIR] #CanoeKayak: La Canadienne Laurence Vincent Lapointe a remporté la médaille d’argent en canoë monoplace 200 m!?? Katie Vincent termine au 8e rang sur 32 embarcations? Revoyez l’intégrale de leur course?#Tokyo2020 @Tokyo2020 #EquipeCanada #TeamCanada @rowingcanada pic.twitter.com/V6T8fok47C
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Quelques 48 heures plus tard, Laurence Vincent Lapointe gagnait une seconde médaille, de bronze cette fois-ci, en faisant équipe avec Katie Vincent pour la finale féminine de canoë de vitesse C-2 500 mètres. Grâce à un chrono de 1 minute 59,041 secondes, elles se sont retrouvées en troisième place, derrière la Chine et l’Ukraine.
[MÉDAILLE] : Le canoë de Laurence Vincent-Lapointe et de @kvincent96 remporte le #bronze au 500 m! ?@CanoeKayakCAN @Tokyo2020 #tokyo2020 #rcolympiques #TeamCanada #EquipeCanada pic.twitter.com/HwAq40ur7T
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Pour Tali Darsigny, étudiante au doctorat de premier cycle en chiropratique, c’est mission accomplie pour cette première expérience aux Jeux olympiques : « Évidemment, c’était mes premiers jeux, donc le plateau était imposant et le stress se faisait sentir, mais je demeure malgré tout satisfaite de mes résultats », souligne d’entrée de jeu l’haltérophile de 23 ans.
« J’étais à 5 kg de mon record personnel, ce qui n’est vraiment pas mauvais considérant les conditions d’entraînement de la dernière année. Cela faisait un an et demi que je n’avais pas réussis des barres aussi lourdes, notamment à l’arraché où j’ai conclu avec une barre à 90 kg. Quant à mon épaulé-jeté à 109 kg, même si c’était une barre que je réussissais fréquemment en compétition, j’étais très fière de revenir en force au troisième essais après avoir raté le deuxième. Cette barre était d’autant plus importante puisque l’allemande n’était pas très loin derrière. Après l’analyse de mes vidéos, je crois qu’il y avait encore un peu de place pour plus de charge. C’est bon de reprendre confiance en compétition après avoir été arrêtée aussi longtemps », enchérit celle qui reviendra à l’UQTR cet automne pour poursuivre ses études en chiropratique.
#Halterophilie ?: Tali Darsigny réussit à soulever 109 kg à l'épaulé-jeté! Elle termine au sommet du groupe B avec un total de 199 kg ?#Tokyo2020 @Tokyo2020 #EquipeCanada #TeamCanada #RColympiques pic.twitter.com/y4yyWsxHR6
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Quant à Vincent Jourdenais, étudiant au baccalauréat en physique, il a défendu les couleurs du Canada en finale B au K-2 1000 mètres. « J’ai vraiment adoré mon expérience à Tokyo. Souvent le canoë-kayak est dans un village satellite, car il n’y a pas toujours de bassins ou de cours d’eau à proximité. Cette année, c’était l’une des premières fois où nous étions dans le village olympique avec tous les athlètes, c’était vraiment spécial », souligne-t-il.
« Nous avons fait notre meilleure course de l’année lors de la Finale B, nous avons vraiment tout donné et nous sommes restés avec le groupe tout au long de la course. En fin de course, il y a certains bateaux qui sont restés un petit peu plus fort alors que nous avons commencé à tomber. Nous avons quand même été capables de rattraper quelques bateaux plus tard », explique celui qui participera aux Championnats du monde de Copenhague à la fin de septembre.
#CanoeKayak ?: Le duo canadien, Brian Malfesi et Vincent Jourdenais, termine au 6e rang de la finale B. Ils se retrouvent au 14e rang total en kayak biplace 1000 m!???#RColympiques #Tokyo2020 @Tokyo2020 #TeamCanada #EquipeCanada @CanoeKayakCAN pic.twitter.com/hWFvzualXi
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En terminant, il est possible de suivre l’actualité de ces étudiants-athlètes sur la scène internationale grâce à la page Facebook des Patriotes de l’UQTR.