En rejoignant l’UQTR à l’automne 2022, Rosalie Bouchard a par la même occasion rejoint l’équipe de natation des Patriotes. Une équipe et un entraîneur qu’elle connaissait déjà depuis un petit moment, retour sur le parcours de cette jeune recrue.
Rosalie Bouchard a fait sa rentrée en septembre dernier comme de nombreux étudiants mais son parcours tant scolaire que sportif prête à l’attention. La jeune étudiante de 20 ans suit en effet des cours à l’UQTR mais aussi au Cégep de Trois-Rivières puisqu’elle réalise un Dec-Bac en marketing. Ainsi l’étudiante jongle entre ses quatre cours à l’université et deux cours au Cégep mais aussi avec sa pratique sportive de la natation. En effet, la native de Trois-Rivières a également rejoint l’équipe de natation des Patriotes entraînée par Charles Labrie. Un sport dans lequel ses parents l’ont toujours encouragé. «J’ai commencé quand j’avais 10 ans à peu près, raconte la jeune Trifluvienne. Mes parents, quand j’étais vraiment jeune, m’avaient inscrit aux cours de natation de La Croix Rouge qui se donnaient au CAPS pour apprendre à nager. Puis mon père travaillait avec un des parents dont le fils était nageur au club des Mégophias, ils en avaient parlé. Après ça ils m’ont inscrit au club et c’est un peu à partir de là que ça a commencé.»
Malgré le fait que la natation ait toujours représenté une part importante dans la vie de l’étudiante-athlète, c’est avant tout le plaisir de pratiquer plus que la compétition que recherche Rosalie. «Quand j’étais en secondaire 4, j’ai commencé à prendre un peu de recul sur la natation, j’en faisais moins puis finalement quand la Covid est apparue, j’ai totalement arrêté. Je commençais un peu à être tannée, j’avais besoin d’une pause parce que la motivation n’était plus là, je prenais plus autant de plaisir à nager ou aller en pratique.» Mais finalement le besoin de nager est revenu auprès de l’athlète qui a recommencé la natation progressivement à sa première année de Cégep pour finalement s’y consacrer pleinement à partir de l’année passée.
L’UQTR et les Patriotes : un choix évident
Au-delà du choix de programme proposé à l’UQTR, Rosalie se voyait déjà rester dans sa ville natale pour ses études supérieures. «Je pense, poursuit-elle, que je me suis toujours vu rester à Trois-Rivières pour poursuivre mes études, je suis encore chez mes parents donc ce sont des dépenses en moins puis il y a aussi les programmes que je voulais ici donc c’était pratique.» De plus, elle savait qu’elle pourrait avoir une porte ouverte chez les Patriotes pour continuer à pratiquer sa passion. «Au début j’étais indécise, mais quand j’ai retrouvé le plaisir de la natation l’an passé, je me suis dit pourquoi pas. Puis je connaissais déjà pas mal la gang des nageurs puisqu’on s’était déjà entraîné ensemble donc c’était plus facile. En plus de ça, j’avais des amis qui étaient Patriotes donc je connaissais un peu comment ça marchait donc c’était assez motivant. Et je connaissais aussi le coach depuis plusieurs années puisqu’il était aussi au club des Mégophias où je m’entraînais.»
La jeune athlète n’a donc eu aucun mal à s’intégrer chez les Patriotes là où elle en tire même un de ses meilleurs souvenirs. «Je dirais que je suis une personne qui recherche le plaisir en premier et je suis venue chez les Patriotes pour en avoir et les résultats suivront. Mais c’est plaisant parce que les filles on est vraiment toutes amies donc toutes les compétitions qu’on a faites j’en ai vraiment que des bons souvenirs parce qu’on a toujours beaucoup de fun.» Enfin, Rosalie ne se met pas de pression quant au niveau universitaire, bien que sa plus grosse compétition remonte à 2017 avec les championnats juniors canadiens à Toronto. Aujourd’hui, elle préfère prendre du plaisir ce qui l’aidera à performer. «Ça faisait quand même très longtemps que je n’avais pas fait de compétition de haut niveau, les compétitions collégiales sont relativement correctes, mais quand je suis arrivée à la première coupe universitaire ça nageait très vite donc je me suis remise un peu en place. C’est sûr que ça pousse aussi à se donner plus fort surtout quand tu as des vagues que tu sais que tu peux aller chercher avec un certain temps donc ça t’aide à te motiver et à te donner, mais j’aime pas ça me mettre trop de pression ou de stress par rapport à mes temps, j’y vais comme je le feel un peu. Quand je sais qu’il faut que je fasse un certain temps et que je me mets trop de pression, en général je n’y arrive pas après.»
Pour le moment la jeune étudiante-athlète ne se met pas de pression et performe plutôt bien. Elle a réalisé les meilleurs temps féminins parmi les nageuses de l’UQTR à plusieurs reprises lors des premières compétitions. Et bien qu’elle ne sache pas encore vers quoi s’orienter professionnellement, elle sait qu’elle veut se servir de ses prochaines années universitaires pour profiter à fond de sa passion.
Questions en rafale
Après une compétition, tu es plutôt bière ou Gatorade ? Gatorade
Superstition d’avant compétition ? Je regarde toujours si j’ai mon maillot dans mon sac avant de partir, être vraiment sûre de pas l’oublier.
Routine lors des journées de compétition ? Juste avant de faire une nage, j’essaie de penser comment je vais nager, comment va être la course, je visualise.
Passe-temps favoris ? J’aime regarder les séries.