À l’approche de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, qui aura lieu le 30 septembre, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a fait connaître aujourd’hui son engagement vers la reconnaissance et la considération des enjeux et des réalités des Premiers Peuples. Par cette démarche, l’UQTR désire tisser des liens durables avec les communautés autochtones ainsi qu’avec les personnes employées et étudiantes issues des Premiers Peuples, afin qu’elles puissent développer leur plein potentiel dans un environnement équitable et respectueux.
Le recteur Christian Blanchette s’est adressé à la communauté universitaire afin de présenter les quatre grands principes qui balisent les engagements de l’Université, soit : Apprendre, Accompagner, Échanger et Agir. Ces derniers ont été élaborés par l’UQTR en collaboration avec la Coop Nitaskinan, une organisation qui œuvre au renforcement des populations autochtones par l’affirmation culturelle et le développement territorial.
« Nous avons d’abord le devoir de nous sensibiliser et de nous éduquer à propos des réalités autochtones, que ce soit par des ateliers de formation, par la bonification de nos programmes d’enseignement ou par l’exploration de nouveaux champs de recherche. Il faut également créer un milieu d’études et de travail où les membres autochtones de notre communauté universitaire seront mieux accompagnés afin de s’épanouir personnellement et professionnellement, tout en créant des opportunités d’échange et de partage entre nos cultures. Notre objectif est d’entrer en dialogue », a expliqué M. Christian Blanchette.
Des actions concrètes
Depuis une trentaine d’années déjà, grâce au travail de plusieurs chercheuses et chercheurs, l’UQTR a bâti des ponts à travers des activités de recherche dans des domaines diversifiés comme la santé, l’histoire et l’environnement, qui ont été menées en collaboration avec les Premiers Peuples. Pendant les six dernières années,c’est plus de 150 projets que notre communauté universitaire a réalisés ou amorcés avec et pour les Premiers Peuples. L’embauche plus récente de personnel enseignant autochtone, de ressources de soutien aux étudiants autochtones et la reprise des activités de l’Association des étudiant.es des Premiers Peuples de l’UQTR sont d’autres initiatives qui témoignent d’une plus grande ouverture de l’Université. De plus, au cours de la dernière année, l’UQTR a participé à la création de la première École d’été en didactique d’une langue algonquienne et lancé son microprogramme de premier cycle en études autochtones.
« Ces expériences positives servent de fondation et de modèles de bonnes pratiques pour que la relation de confiance s’étende à l’ensemble de notre organisation. Nous sommes conscients que nous avons beaucoup de travail à faire pour que toutes les sphères de notre université reconnaissent et considèrent pleinement les enjeux, les perspectives et les réalités des Premiers Peuples. Mais pour avancer, pour s’améliorer, il faut aller à un autre niveau par nos actions et c’est ce que nous faisons », a ajouté le recteur de l’UQTR, en soulignant son appréciation envers les communautés autochtones impliquées dans la démarche de l’Université.
Rappelons que les engagements de l’UQTR se font en cohérence avec ceux du réseau de l’Université du Québec. Comme établissement d’enseignement public, l’UQTR reconnaît du même coup les injustices épistémiques et historiques que vivent les Premiers Peuples et s’engage à transformer ses pratiques.
Renseignements et coordination d’entrevues
Jean-François Hinse – Conseiller en communication
Responsable des relations avec les médias
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