L’École internationale de français (EIF) de l’UQTR a souligné la Semaine de la langue française et de la Francophonie 2025 en grande pompe en présentant deux belles activités le 21 mars dernier. La communauté universitaire ainsi que le grand public étaient conviés à un atelier de création de haïkus, animé par l’autrice Nancy Montour, ainsi qu’à la projection du film Kirikou et la Sorcière. L’EIF a également remis de nombreux prix de présence durant les activités de cette journée qui visait à promouvoir la francophonie et à renforcer les liens qui unissent les francophones.
Afin de promouvoir le thème de cette trentième édition, intitulée « Prenez la parole », Mme Amélie Hien, directrice de l’EIF, s’est exprimée en ces termes : « Prenons la parole en français pour célébrer la richesse et la diversité de nos cultures francophones. Prenons la parole en français, car c’est ainsi que nous faisons vivre la langue française et que nous en assurons la vitalité et le rayonnement ».
Et, pour l’occasion, la direction de l’EIF a tenu à mettre en lumière les cultures francophones représentées au sein de l’École. L’objectif était de stimuler l’intérêt des étudiants internationaux, tout en facilitant leur intégration à la société québécoise.
« Nous souhaitons que nos étudiants internationaux développent un sentiment d’appartenance à l’Université du Québec à Trois-Rivières et à la région », explique Mme Hien.
Un classique du cinéma d’animation adapté d’un conte africain

L’ambiance était à la fête lors de la projection du film Kirikou et la Sorcière.
Plus de 85 personnes issues de la communauté universitaire et du grand public se sont déplacées pour assister à la présentation de Kirikou et la Sorcière. Pizza et maïs soufflé étaient également au menu pour agrémenter la soirée. Cette adaptation d’un conte africain, datant de 1998, a visiblement accompagné l’enfance de plusieurs étudiants d’origine africaine, puisque nous pouvions entendre les rires complices dans la salle, ainsi que les paroles des chansons que certains d’entre eux fredonnaient. Les personnes qui voyaient le film pour la première fois ont eu la chance de découvrir une œuvre originale, qui a su les séduire à en croire les longs applaudissements qui ont souligné la fin de la projection. De plus, le film véhicule des messages d’inclusion et de tolérance sur un ton humoristique, propice à la rencontre avec l’autre.
Une animatrice aussi généreuse que rassembleuse
L’atelier de création de haïkus, animé par Mme Nancy Montour et présenté plus tôt dans la journée, visait également un large public. Autrice d’une cinquantaine d’œuvres littéraires, l’animatrice a introduit les rudiments de ce poème japonais, reconnu pour sa brièveté et son nombre de syllabes limités. Le but était de permettre à tous les participants d’acquérir rapidement les outils nécessaires à la pratique du haïku. Puisque le haïku est une forme de poésie tournée vers l’extérieur et les images marquantes de notre quotidien, il développe la créativité et le sens de l’observation. De plus, l’écriture du haïku demeure une excellente façon d’améliorer ses habiletés en français, que l’on soit déjà un étudiant francophone ou une personne en situation d’apprentissage du français.
L’apport déterminant des associations étudiantes et des partenaires

Nancy Montour a partagé ses connaissances sur le haïku aux participants.
L’implication des étudiants internationaux dans l’organisation de ces activités confirme également le caractère rassembleur de celles-ci. En effet, l’École internationale de français a pu compter sur l’apport inestimable de quelques associations étudiantes, en particulier celles des Congolais, des Maliens et des Burkinabè de Trois-Rivières, pour promouvoir ces événements auprès de la communauté universitaire et du public hors campus.
« Investir un peu de temps afin de faire découvrir ou redécouvrir ce magnifique film autour de nous était un plaisir. Je suis très heureux de la réponse du public et de l’engagement de nos membres », estime Billy Hassane Ouattara, président de l’Association des étudiants burkinabè de Trois-Rivières.
De plus, l’EIF a pu compter sur le soutien du vice-rectorat à la recherche et au développement, des services de la cafétéria Excelso et de l’épicerie Maxi de Trois-Rivières-Ouest dans l’organisation de la soirée cinéma.
« Je suis très touchée par le soutien de nos différents partenaires de l’UQTR et de la grande communauté trifluvienne. Je tiens à leur adresser un immense merci, car sans leur appui précieux nos activités n’auraient pas pu se réaliser ni connaître le succès qu’elles ont obtenu. Leur engagement témoigne non seulement de l’importance qu’ils accordent à l’EIF, mais aussi de leur volonté de favoriser l’intégration des étudiants internationaux à Trois-Rivières et dans la société québécoise », conclut Mme Hien.
À propos de l’École internationale de français
Depuis 1974, l’École internationale de français (EIF) offre aux personnes de tous âges et de toutes nationalités la possibilité d’apprendre le français tout en s’imprégnant de la culture québécoise. Ses programmes, disponibles toute l’année, permettent également aux personnes étudiantes de satisfaire aux exigences linguistiques de l’UQTR, tout en vivant une expérience d’immersion grâce aux nombreuses activités culturelles, sociales et touristiques.

Nancy Montour entourée par l’équipe de l’EIF et quelques participants de l’atelier.