Avec la St-Valentin qui approche, porter une attention aux gestes romantiques ne serait pas une mauvaise idée pour le bien-être de son couple. Car, selon une étude menée par les professeurs Yvan Lussier et Marie-Pier Vaillancourt-Morel du Département de psychologie de l’UQTR, le bonheur appartient aux romantiques.
Dans un sondage mené auprès 689 adultes sur les démonstrations d’affection dans le couple, 67,6 % des répondants se sont identifiés comme romantiques alors que 32,4 % ont indiqué ne pas l’être. Les réponses des deux groupes au questionnaire des chercheurs ont ensuite été comparées en fonction de plusieurs indicateurs souvent utilisés en recherche et en clinique pour démontrer si un couple va bien ou non.
« À notre grande surprise, les romantiques indiquent vivre plus d’intimité, de passion et d’engagement dans leur relation de couple. Il se sentent plus heureux en couple comparativement aux non-romantiques. Ils considèrent également leur relation plus stable », confie Yvan Lussier.
L’étude permet de constater que les non-romantiques disent éviter davantage les moments d’intimité avec leur conjoint ou conjointe et ressentir plus d’anxiété à l’idée d’être abandonné comparativement aux romantiques. En ce qui a trait à la communication dans le couple, les romantiques disent s’exprimer de façon plus positive avec leur conjoint que les non-romantiques.
Et le sexe?
Sur le plan de la sexualité, qui est un indicateur important d’une relation conjugale harmonieuse selon les chercheurs, les romantiques rapportent un niveau de satisfaction plus élevée, ainsi qu’une fréquence plus grande de leurs activités sexuelles que les non-romantiques.
« Ces résultats nous amènent donc à penser que le romantisme constitue un facteur de protection important pour les individus vivant en couple », conclut Marie-Pier Vaillancourt-Morel.
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Images et montage : Yannick Maltais, Service des technologies de l’information, UQTR