En société aux visées inclusives, des préjugés et des manifestations de discrimination, comme l’homophobie et la transphobie, peuvent surgir dans l’espace public, dont les lieux associés à la pratique de loisir et de sport. En étant par moment les cibles, les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, en questionnement et celles aux autres identités sexuelles et de genre non conformistes (LGBTQ2+) peuvent avoir diverses perceptions quant à leur accès aux services publics et municipaux de loisir et aux infrastructures récréosportives, souvent organisés selon une division cisnormative du genre.

Les données qualitatives de cette recherche seront recueillies lors de douze entretiens semi-dirigés auprès de douze personnes LGBTQ2+ ou jusqu’à l’atteinte de la saturation empirique. Une représentation d’identités sexuelles et de genre variées est visée, considérant l’aspect hétérogène de la communauté LGBTQ2+. Les entretiens sont d’une durée d’environ 75 minutes, et ne sont pas rémunérés. Le fait de participer à cette recherche offre aux participant.e.s une occasion de réfléchir et de discuter en toute confidentialité de leurs perceptions en ce qui concerne l’accessibilité, en tant que personne LGBTQ2+, aux services publics et municipaux de loisir ainsi qu’aux infrastructures municipales sportives et récréatives (piscines publiques, bibliothèques, équipes sportives locales, etc.).

Peu d’études se sont penchées sur les perceptions des personnes LGBTQ2+ à l’égard des services publics de loisir, surtout en contexte francophone et québécois. Elle permet aussi d’interpeller la municipalité sur son mandat d’offre de services inclusifs et accessibles pour tous, dont les personnes LGBTQ2+.

Voici les critères de sélection de la recherche :

• S’identifier comme une personne LGBTQ2+;
• Être âgé.e 18 ans et plus;
• Résider dans une municipalité québécoise.

L’endroit sera déterminé par chaque participant.e / En ligne (selon les mesures sanitaires, s’il y a lieu).

Ce projet est approuvé par le Comité d’éthique de la recherche avec des êtres humains de l’Université du Québec à Trois-Rivières (CER-21-283-07.14).