Une délégation de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) sous la direction de Sébastien Charles, vice-recteur à la recherche et au développement, s’est rendue dans des établissements universitaires du Maroc du 12 au 20 février. L’objectif principal consistait à positionner l’UQTR comme partenaire de choix, notamment en lien avec la mise en place du Pacte ESRI 2030, le Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
La délégation de l’UQTR était composée des professeurs Nadia Ghazzali (Département de mathématiques et d’informatique) et Nassim Noura (Département de génie électrique et génie informatique), ainsi que de Pape Jean Fall, responsable des partenariats avec l’Afrique au Bureau des relations internationales.
En ce qui concerne la mise en œuvre du Pacte ESRI, les membres de la délégation ont mis en valeur la composante « doctorants-moniteurs » visant à former l’élite de demain. En effet, le Maroc s’engage à sélectionner et accompagner 5 000 doctorants choisis dans des secteurs prioritaires d’ici 2030. Ces doctorants bénéficieront d’une bourse marocaine et devront effectuer des séjours auprès d’universités internationales pour développer leurs réseaux et acquérir les meilleures compétences dans leurs domaines respectifs.
La délégation québécoise, qui comprenait aussi des ressources de l’UQAC, de l’UQAR, de l’UQAT, de l’UQO et de l’UQ, a mis en relief son offre potentielle pour soutenir le Maroc dans la mise en œuvre du Pacte ESRI en termes d’infrastructures de recherche, de compétences et de soutien aux étudiants. Elle a renouvelé sa disponibilité à renforcer les cotutelles et dynamiser la mobilité étudiante et professorale, et en particulier les postdoctorants.
Les discussions avec la partie marocaine ont permis d’identifier plusieurs actions visant à améliorer la communication entre chercheurs marocains et canadiens. Les échanges ont aussi permis de faire émerger plusieurs propositions parmi lesquelles la mise en place d’une plate-forme entre chercheurs, la création de chaires de recherche internationales et de laboratoires mixtes.
« Les parties ont mis en relief les défis marocains sur lesquels des actions pourraient être menées rapidement, notamment la gestion de l’eau, les sciences humaines et sociales, la souveraineté alimentaire et sanitaire, la transition énergétique, la santé, les biotechnologies, la mobilité des compétences et l’intelligence artificielle appliquée », a expliqué le vice-recteur Sébastien Charles.
Par ailleurs, l’UQTR a également rendu visite à ses partenaires spécifiques, notamment l’Université Cadi Ayyad, l’Université Mohammed VI Polytechnique, l’Université Internationale de Rabat, l’Université Euromed, l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès et l’Université Hassan II de Casablanca.
Le plan de travail avec chacune de ces institutions a été actualisé, et deux ententes de partenariat ont été signées avec l’Université Mohammed V de Rabat et l’École nationale supérieure des mines de Rabat.
Les parties ont convenu de planifier une mission ciblant les secteurs de l’énergie, des sciences humaines et de l’intelligence artificielle pour l’automne 2024.