L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) s’associe à la Fondation Cédrika Provencher afin de prévenir les enlèvements et les fugues.
Ce partenariat a été rendu possible grâce à la participation de quatre étudiantes en littérature qui, dans le cadre d’un cours Picom (Projet d’intervention dans la communauté), ont rédigé quatre histoires interdépendantes et complémentaires sous forme de perzine, un genre littéraire s’apparentant au journal intime.
Les histoires dépeignent l’univers de quatre personnages concernés par le thème de la fugue, soit l’adolescente fugueuse, la mère surprotectrice, la meilleure amie, ainsi que le voisin qui offre un point de vue extérieur. Elles transmettent des consignes de sécurité sur les fugues et la cyberprédation, tout en favorisant le dialogue entre les adolescents et leur entourage, les incitant ainsi à chercher des ressources d’aide au besoin.
Les auteurs Maïté Dubé, Marie Durand-Fernades, Nathalie Latour et Annie-Claude Ménard verront leurs histoires être intégrées à la trousse Cédrika dont la Fondation Cédrika Provencher se sert pour prévenir les agressions et les enlèvements. Ce travail de rédaction a été supervisé par Mme Johanne Prud’homme, professeure au Département de lettres et de communication sociale.
« Dans ce projet, nous voyons clairement l’essence même des Picom, qui est de mettre la théorie en pratique et d’acquérir une expérience professionnelle en répondant au besoin du milieu. Les PICOM sont des cours différents et stimulants, qui permettent à des étudiants provenant de domaines d’études diversifiés de travailler ensemble pour concevoir et réaliser des projets qui répondent à un besoin d’un organisme du milieu », explique Mme Marie-Ève Perron, coordonnatrice des Picom au Service du développement institutionnel et affaires publiques de l’UQTR