Dans le cadre de son gala annuel visant à souligner la qualité des organisations et entreprises canadiennes en matière de communication, la Société canadienne des relations publiques (SCRP) a attribué le prestigieux « Prix d’excellence » au Loricorps de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour sa campagne de communication intitulée « Optimisation de la notoriété du Loricorps de l’UQTR et sensibilisation aux troubles alimentaires », déployée entre janvier 2016 et mars 2018.
Ce prix, décerné conjointement par la SCRP et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), souligne la grande valeur des activités de communication réalisées par un établissement d’enseignement postsecondaire pour faire connaître les avantages et l’impact de la recherche en sciences humaines.
« Le rayonnement de notre université a toujours été pour moi une priorité et une immense source de fierté. Cette reconnaissance nationale conjointe de la SCRP et du CRSH met en valeur non seulement l’exceptionnel travail du Loricorps et sa croissance fulgurante, mais également le remarquable travail d’équipe mené par des personnes provenant de différents départements et services. En ce sens, il me fait plaisir de féliciter l’engagement et le leadership des membres et collaborateurs de ce laboratoire dirigé de main de maître par la professeure Johana Monthuy-Blanc », a souligné le recteur Daniel McMahon.
Résultats extraordinaires
Entièrement développée et orchestrée par l’équipe des communications du Loricorps et le Service des communications de l’UQTR, cette campagne de communication dirigée par Jessica Ménard, Ph. D. en psychologie, et Jean-François Hinse, conseiller en communication, a permis de positionner le laboratoire à titre d’expert incontournable lorsqu’il est question de troubles du comportement alimentaire. La hausse exceptionnelle de 388% de la présence médiatique du Loricorps durant la campagne de communication témoigne des actions stratégiques réalisées pour faire connaître l’expertise transdisciplinaire de ses membres et pour sensibiliser la population aux risques et conséquences des troubles du comportement alimentaire.
Les diverses actions de communication ont également permis de générer une hausse de 22,4% du nombre de demandes d’admission au programme d’intervention du Loricorps destiné aux personnes présentant des troubles du comportement alimentaire. Ce programme intitulé PI2TCA est offert en partenariat avec le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ).
« Aujourd’hui, si on encourage la recherche collaborative et interdisciplinaire, il en va de même pour la diffusion des résultats de recherche et du partage d’expertise qui ne peuvent plus être réservés uniquement à des groupes d’experts. Le Loricorps a toujours misé sur une vision commune pour croître. C’est dans cette même vision interdisciplinaire, voire transdisciplinaire, que nous avons développé une campagne de communication stratégique et originale qui nous a permis d’augmenter notre rayonnement en tant qu’experts et de sensibiliser la population. C’est un honneur de recevoir ce prix prestigieux décerné par la SCRP et le CRSH », a confié Mme Johana Monthuy-Blanc.
À propos du Loricorps
Comptant 39 membres, dont 12 professeurs, 12 étudiants, 7 professionnels et 7 partenaires externes, le Loricorps (Laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les troubles du comportement alimentaire en lien avec la réalité virtuelle et la pratique physique) se démarque par son approche transdisciplinaire en recherche, en formation et en intervention. Les départements de l’UQTR en sciences de l’éducation, ergothérapie, sciences infirmières, psychoéducation, psychologie, chiropratique, génie électrique et génie informatique, transfèrent quotidiennement leur expertise pour répondre à cette problématique complexe que sont les TCA. Au Québec, on estime d’ailleurs que 300 000 personnes sont atteintes ou susceptibles de développer un trouble alimentaire.
Le Loricorps est également l’un des six laboratoires dans le monde à utiliser la réalité virtuelle dans le cadre des interventions et de la recherche. Grâce au Cybercorps, un outil technologique qui permet à l’utilisateur d’expérimenter diverses situations en se plongeant des corps virtuels, les chercheurs peuvent mesurer des caractéristiques spécifiques comme la perception de l’image corporelle auprès de personnes qui présentent des troubles ou qui sont à risque d’en développer.