Une étude récente publiée dans Nature Communications par le laboratoire de Marc Germain, professeur au Département de biologie médicale de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), identifie un nouveau mécanisme prévenant l’inflammation associé à la maladie de Parkinson.
Les mitochondries servent de centrale énergétique pour chacune de nos cellules. Cependant, comme elles proviennent à l’origine d’une bactérie, elles peuvent aussi participer à la régulation de notre système immunitaire. Cependant, lorsqu’elles deviennent dysfonctionnelles, par exemple dans la maladie de Parkinson, elles peuvent mener à une activation incontrôlée du système immunitaire, qui peut se produire lorsque les cellules sécrètent des mitochondries dans des vésicules extracellulaires.
L’équipe de M. Germain a découvert un mécanisme par lequel les cellules préviennent cette inflammation en forçant la dégradation des mitochondries endommagées. Ce processus implique également une protéine impliquée dans la maladie de Parkinson, suggérant que la perte de ce mécanisme contribue au développement de la maladie.
Consultez l’article original intitulé « Selective packaging of mitochondrial proteins into extracellular vesicles prevents the release of mitochondrial DAMPs ».
Tous les travaux expérimentaux de cet article ont été réalisés dans les laboratoires de Marc Germain et de Geneviève Pépin à l’UQTR à l’aide de fonds provenant de la Fondation de l’UQTR et du CRSNG.