L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et son Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) figurent parmi les principaux partenaires d’un important projet canadien sur l’accélération de la transformation énergétique communautaire (ATEC), lequel vient de se voir octroyer une subvention de près de 84 millions de dollars du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada.
Dirigé par l’Université de Victoria, le projet ATEC réunit l’UQTR et trois autres universités de la Colombie-Britannique et du Yukon. Il compte aussi plus de 40 partenaires, y compris des gardiens du savoir autochtone et des dirigeants communautaires. Le projet ATEC vise à créer des solutions locales concrètes et novatrices dans le domaine des énergies renouvelables, pour transformer les économies régionales et favoriser l’atteinte des objectifs canadiens de carboneutralité.
Participant activement à cette initiative, l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’UQTR s’impliquera plus particulièrement dans un volet du projet dédié à la production d’hydrogène vert dans les communautés côtières.
« Nous travaillerons notamment sur l’électrolyse de l’eau de mer pour la production d’hydrogène. Nous voulons développer des matériaux et des systèmes permettant de rendre cette électrolyse possible, rentable et sûre. L’hydrogène est appelé à jouer un rôle important dans les systèmes énergétiques des communautés situées hors des grands centres urbains, particulièrement en raison de ses possibilités de stockage longue durée. Il peut aussi permettre de réduire la dépendance au diesel de ces communautés », souligne le professeur Bruno G. Pollet du Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR, qui fait partie de l’équipe principale de chercheurs du projet ATEC.
Chef de file mondial dans le domaine de la recherche sur l’hydrogène, le professeur Pollet mettra son savoir au service du projet ATEC pendant plusieurs années. Des étudiants, des stagiaires postdoctoraux et d’autres professeurs de l’UQTR seront également appelés à participer à ce projet, pour des travaux de recherche liés à l’électrolyse de l’eau de mer et la production locale d’hydrogène vert.
« Nous sommes très fiers de nous associer à l’Université de Victoria dans ce projet d’envergure visant l’accélération de la transformation énergétique des collectivités. Notre participation à cette initiative confirme l’expertise de l’UQTR dans le domaine de l’hydrogène et des énergies vertes. L’hydrogène propre est essentiel à la décarbonation de plusieurs secteurs économiques, dont celui du transport. Il constitue un élément clé de la transition vers la durabilité. Grâce aux travaux de l’équipe de l’Institut de recherche sur l’hydrogène, notre université contribuera à l’offre de solutions novatrices pour les collectivités à la recherche de sources d’énergie plus respectueuses de l’environnement », de commenter Christian Blanchette, recteur de l’UQTR.
Pour en apprendre davantage à propos du projet ATEC, voyez ici une vidéo explicative :
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