La formation compte actuellement neuf étudiantes-athlètes, dont une seule recrue. Cette stabilité représente un atout précieux pour la cohésion et l’esprit de l’équipe, des éléments souvent plus difficiles à établir en début de saison.
Au tennis universitaire, la session d’automne joue un rôle crucial dans le développement des athlètes. Elle permet de peaufiner la préparation physique et mentale des joueuses, tout en posant les bases d’une performance durable en vue des compétitions majeures prévues en février et mars. Cette année, les Patriotes ont pris une longueur d’avance, grâce à une préparation estivale plus soutenue qu’à l’habitude.
« Les filles ont vraiment mis les bouchées doubles cet été. Elles se sont beaucoup entraînées et affichent déjà un bel esprit d’équipe », souligne l’entraîneur-chef Luc Dessureault.
Pour cette année, l’objectif est déjà établi : atteindre le top 3 parmi les six universités du circuit, et ainsi faire mieux que la saison précédente. Un défi à la portée de l’équipe, grâce à des formations bien structurées et des joueuses polyvalentes. En effet, la flexibilité des athlètes constitue un axe de développement crucial, car elles doivent accumuler des points autant en simple qu’en double. Luc Dessureault entend donc pousser ses athlètes à se dépasser et à sortir de leur zone de confort, afin de multiplier les options stratégiques lors des compétitions.

Parmi les joueuses à surveiller, Léa Boisclair incarne parfaitement cette polyvalence. Recrutée l’an dernier, elle a connu une progression remarquable et s’est rapidement imposée comme un pilier de l’équipe. Léa fait partie de ces rares athlètes qui choisissent volontairement de sortir de son cadre habituel, comme elle performe mieux dans l’inconnu. Cette audace fait d’elle une joueuse inspirante, capable d’apporter une flexibilité précieuse à la formation.
La ligue féminine de tennis est plus jeune d’un an que la ligue masculine et attire encore peu d’athlètes en comparaison. L’engouement est souvent plus difficile à susciter, ce qui rend le recrutement d’autant plus ardu. C’est pourquoi Charles Loranger, entraîneur et responsable du recrutement, veille à maintenir un processus actif chaque année, afin d’assurer une relève de qualité et de bâtir une équipe féminine solide à l’UQTR.
Toujours en évolution dans les installations du centre Tennis 3R à Trois-Rivières, les joueuses bénéficient d’un environnement adapté à leur sport. Pratiquant au même endroit que l’équipe masculine, la formation féminine entretient une belle relation avec celle-ci, une complicité qui s’est d’ailleurs encore renforcée depuis qu’elles partagent le même entraîneur-chef.
Luc Dessureault se dit particulièrement stimulé par le défi que représente l’encadrement de la formation féminine.
« C’est différent d’entraîner les hommes, mais j’aime autant faire les deux. Je suis vraiment content », confie-t-il avec enthousiasme.
Bien que l’approche pédagogique varie, l’évolution des joueuses et la rigueur des entraînements demeurent tout aussi essentielles. L’objectif reste inchangé : progresser ensemble, pour obtenir les meilleurs résultats.
Le premier tournoi féminin se tiendra à domicile, au centre Tennis 3R. Une belle occasion pour l’équipe de lancer la saison en force, devant leurs partisans. La compétition commence ce dimanche 16 novembre dès 17 h et l’entrée est gratuite pour toute la population.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site officiel des Patriotes : Tennis féminin – Les Patriotes – UQTR.
Un texte de Sarah-Maude Ritchot
