Avec plus de 2 100 étudiants internationaux inscrits, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est une destination de choix pour les étudiants à la recherche d’une formation de pointe. Ces derniers proviennent non seulement de la France, de la Belgique et de l’Afrique francophone, mais aussi de pays où le français n’est pas la langue première, comme c’est le cas pour la Colombie où l’UQTR intensifie sa présence depuis 2018.
Une délégation québécoise, parmi laquelle se trouvaient des représentants de l’UQTR, de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), de l’École nationale d’administration publique (ENAP), et du siège social de l’Université du Québec, a récemment fait une mission en Colombie pour renforcer des partenariats et réaliser des activités de recrutement.
« Il y a une grande communauté francophile en Colombie. Le Québec représente donc une opportunité attrayante pour entreprendre des études universitaires de premier, deuxième ou troisième cycle », explique Carlos Ruiz, conseiller aux futurs étudiants et participant au projet de mission conjointe en Colombie.
Le réseau de l’Université du Québec compte 94 étudiants colombiens, dont 24 se trouvent à l’UQTR. Ce nombre pourrait augmenter grâce au développement de nouvelles ententes et partenariats avec la Colombie.
Durant sa mission colombienne, la délégation québécoise a notamment visité les Alliances Françaises de Bogotá, Medellín, Bucaramanga et Cali, ainsi que l’Ambassade du Canada et le Bureau du Québec à Bogota. La mission aura aussi permis d’échanger avec des partenaires majeurs de l’éducation colombienne comme Colfuturo, partenaire avec lequel une entente est en cours de renouvellement, et l’Icetex, en plus de discuter avec certaines universités afin de développer des procédés qui faciliteront la venue d’étudiants colombiens au Québec.
Cette mission en Colombie, qui s’est conclue le 24 février dernier, a été rendue possible grâce à un soutien financier de 60 000 $ du ministère de l’Enseignement supérieur et faisait suite à une démarche similaire tenue en 2019. Elle s’inscrit dans les priorités gouvernementales en matière de collaboration interuniversitaire et de diversification des milieux de provenance des étudiants internationaux.