Reliefs Mauriciens s’associe à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) dans son projet de conservation et de développement de l’aire protégée de Saint-Mathieu-du-Parc.
L’organisme, qui s’est tout récemment repositionné en termes d’image de marque, souhaite étendre ses tentacules à la grandeur de la région et permettre, dans le cas de l’Université, une collaboration sur le plan de la recherche en mettant en pratique sur le terrain les notions apprises en classe.
L’expertise, notamment, des étudiants de la professeure Isabelle Falardeau du Département d’études en loisir, culture et tourisme sera mise à profit dans ce que les responsables du projet qualifient de « laboratoire en pleine nature ». Une vingtaine d’autres professeurs de l’UQTR dans différents départements seront appelés à contribuer d’une manière ou d’une autre à bonifier leurs recherches.
De plus, selon les projections, le territoire de 127 kilomètres carrés devrait logiquement devenir une aire protégée en bonne et due forme dans un délai d’un an.
L’organisation, via son directeur général Eric Proulx, souligne vouloir faire de l’endroit « un modèle de parc écotouristique novateur au Québec », tout en répondant aux exigences d’une réserve de biodiversité.
Tout de même, ce lieu comprend 55 lacs, ce qui représente environ quatre fois l’offre du Mont-Orford, en Estrie.
Outre l’UQTR, d’autres partenaires comme des MRC de la région, des villes comme Trois-Rivières, l’entreprise Desjardins ou encore le député Simon Allaire ont choisi d’investir dans l’aventure.